Après un tome excellent au possible, Patrick Graham revient avec ce qui passerait pour une suite.
J'étais plus que motivé pour lire cette suite remettant en scène Marie Parks.
Alors commençons par le commencement, c'est une suite, c'est le même personnage mais ce n'est pas une suite.
Retour rapide que le précédent tome : la fumée noire menaçait le Vatican mais avait pu être contrée in extremis par Marie mi médium mi agent du FBI ( mimolette ).
C'était intense, intéressant et bien écrit mais surtout ça laissait une porte de sortie pour une suite.
On retrouve donc bien Marie mais exit les histoires catholique et bienvenue aux histoires chamaniques. Alors bon déjà on va pas se mentir c'est quand même bien moins intéressant.
Le récit est d'ailleurs carrément foutraque et mélange récit préhistorique, personnages à la pelle et sous intrigues inintéressantes.
Mais revenons en à notre personnage principal : Marie. Après le premier tome elle avait pris sacrément cher mais on pourrait s'attendre à la retrouver. Alors elle revient mais considérablement changé. Ici Marie est devenu un personnage détestable, agressive compulsive larmoyante et sans consistance. Comment un personnage peut ainsi être passé du coq à l'âne ? Je crois qu'au delà du scénario invraisemblable c'est bien le personnage de Marie qui perds le plus au nouveau tome.
Je passe sur les révérendes mères dont l'histoire ne m'a pas vraiment intrigué, les gardiens qui ne servent qu'à titre de faire valoir ou celle de Kassam.
D'ailleurs on remarquera que tout le côté "méchant" de l'histoire est évacué manu militari à la fin du roman. La fondation disparait ainsi sans laisser de trace, Kassam est vaincu sans gloire tandis qu'Ash ( mais en fait c'est juste un sous fifre qui est plus mis en avant que son maitre, la logique ... ) fait durer le suspense suffisamment longtemps pour disparaitre sans consistance.
Franchement d'un point de vue épique on fait mieux, bien mieux.
Au final le roman est clairement décevant dans sa continuité mais pris seul il est juste mauvais.