Un miracle ? Pas vraiment.
L'Atelier des Miracles rappelle le style fluide et imbriqué de Katarina Mazetti, particulièrement dans le Mec de la tombe d'à côté. Les premières pages captent toute votre attention, vous laissant imaginer une histoire incroyable. Mais petit à petit, c'est avec une prise de conscience désolante que vous réalisez que rien de spécial ne se déroulera. Ne vous attendez donc pas à quelque chose d'un peu magique ou poétique, il n'en est rien.
Le concept de l'Atelier est sympathique, il y a de l'idée, mais le rythme explose au fil de la lecture en un grand bric à brac. Tantôt plat, tantôt prévisible ou parfois carrément dynamique pour du flop. Grand prix de l'Optimisme ? Pas plus que ça ! Lorsqu'on découvre le pot aux roses... Personnellement, une fois la dernière page achevée, je me suis retrouvée aussi bête que Mariette qui descend du véhicule, avec cette désagréable impression de s'être faite de nombreuses mauvaises idées.
Si j'accorde la moyenne à ce livre, c'est parce que j'ai tout de même noté quelques phrases utiles pour m'aider à relativiser dans la vie. Malgré la sensation contraire à ce qui était prédit (j'ai ressenti du pessimisme) je dois avouer qu'il y a dans chaque personnage quelques bonnes choses à en tirer. D'autant plus que cette fameuse prof d'histoire-géographie suscite beaucoup d'empathie et s'approche de la réalité par ses émotions camouflées et pourtant profondes.
En bref. Pas grand chose à en dire, pour résumer la moralité du livre : Aimez-vous ! Mouais.