Pour son dernier roman écrit sur son cycle phare, Asimov parvient à redonner un peu d’intérêt à une intrigue un peu trop écrasée par l’objectif à atteindre. Seldon a vieilli et s’accroche à son projet encore balbutiant. Ses appuis, ses amis, ses proches vont disparaître les uns après les autres mais il traversera la tête haute cette époque trouble d’un Empire décadent sentant venir sa fin.
Une écriture un peu plus dynamique, des personnages plus nuancés mais c’est parfois fastidieux et souvent trop didactique. On regrette le manque de légèreté et d’aphorismes qui scandaient harmonieusement les premiers Fondation.