Deuxième partie de ce prologue et le constat reste le même : on démystifie le cycle principal, même si au final on se laisse toujours aussi facilement transporté. D’où une nouvelle fois mon conseil : lire ce prologue après les autres, pour garder un peu leur charme. Sur l’histoire elle-même, on retrouve une structure plus classique avec des ellipses temporelles entre deux moments phares de la psychohistoire. Car oui, après nous avoir fait découvrir Trantor sous différents angles, Asimov prend le taureau par les cornes et nous raconte ainsi les différentes étapes qui ont marqué l’émergence de cette science si célèbre. En ça, le final revêtira un petit côté nostalgique puisque la boucle sera bouclée en nous ramenant au tout début du cyclé.
Sur l’intrigue elle-même, Asimov se propose cette fois-ci de nous faire découvrir le système politique de Trantor et de l’Empire (et au passage, faire quelques critiques sur notre sociétés ; critiques plus vraies que jamais actuellement), ce qui est assez intéressant. Néanmoins, ça reste plus ou moins inégal sur le long. Si les deux premières parties sont très intéressantes et prenantes, elles ont également le chic de nous surprendre encore (même si ça se résout un peu trop facilement). La troisième partie en revanche est clairement un cran en-dessous : non seulement elle est archi-prévisible mais aussi peu prenante. Quant à la dernière, comme je l’ai dit, c’est plus par son côté nostalgique qu’elle trouvera écho chez les anciens lecteurs du cycle.
Au final, cette deuxième partie du prologue au cycle Fondation se révèle un cran en-dessous du reste du cycle. Asimov a toujours cette facilité de nous transporter dans un univers futuriste plus vrai que nature tout en trouvant le moyen à la fois de combiner son intrigue avec des critiques sur différentes faces de notre société.