« L’automne des chimères » m’a un peu déçu et ne constitue pas pour moi le meilleur livre de Yasmina Khadra.
L’histoire moins riche et intense qu’a l’accoutumée, ressemble plus à un court épilogue un peu triste sur la carrière du valeureux commissaire, qui fait des allers et retours entre son passé pris en otage par le fanatisme islamique et son présent qui à l’image de sa carrière est sur la pente déclinante.
Bien sur il y a toujours le style formidablement puissant et riche de l’écrivain, la toile de fond dramatique et haletante de la guerre civile avec les attentats terroristes touchant toutes les classes de la population des plus misérables aux plus aisées, mais on pourra remarquer que Khadra a déjà consacré d’autres ouvrages plus détaillés et précis que celui si pour traiter ces questions complexes.
On a donc l’impression qu’avec « L’automne des chimères » , Khadra dit adieu à son commissaire préféré, boucle la boucle de son quatuor algérien avant de passer à d’autres projets...
Critiquecompleteici