Il existe des romans de zombies drôles et des romans de zombies pas drôles. Et puis il existe ce roman L'éducation de Stony Mayhall, qui sous couvert de romans de zombies (et d'ailleurs ici ce sera plutôt des MV - morts-vivants-), porte un message de tolérance.
Souvent les romans de zombies (pas drôles) sont là pour nous rappeler cette question fondamentale : sommes-nous toujours vivants?
Métro boulot dodo, alcoolisme, drogue...
Blasés, arrogants, méprisants, cruels, intolérants, racistes...
Etre vivant c'est juste parce que son coeur bat ou c'est aimer la vie? Est-ce que l'on peut considérer de vivant quelqu'un qui se complait dans l'ignorance, la haine et l'égocentrisme ? Est-ce qu'on n'est pas plutôt vivant lorsqu'on possède un désir d'aider les autres, de les aimer et de vivre en harmonie pour le bien commun?
Arf ça fait mal à la tête.
En tout cas, dans ce roman on peut être vivant sans coeur qui bat et la bonté de coeur n'est pas toujours dans celui dont le coeur bat.