Ce dernier Carrisi paru en poche se lit comme les précédents avec toujours autant de délectation car le juriste criminologue de formation connaît bien la recette d’un polar qui tient en haleine avec : ses histoires qui se croisent, convergent inéluctablement et la fin de chaque chapitre sous forme d’accroche quasi insoutenable. Toutefois, j’ajouterai un bémol en ce qui concerne l’utilité voire l’existence des deux derniers chapitres qui sont pour moi vains car en trop. Ils compliquent effectivement le roman, viennent remettre douteusement en question tout ce qui s’est déroulé avant et surtout donnent l’impression d’un Deus ex machina sorti de nulle part justifiant juste le fait que l’auteur italien voulait absolument caser Mila Vasquez et Le Chuchoteur dans son histoire !