D’étranges petits riens qui percent la routine du temps qui passe
(...) La plume Murakami est d’une impressionnante limpidité. Ecriture simple mais pas simpliste, qui parvient en peu de mot à faire sourire, à faire réfléchir, ou à faire basculer le récit dans « autre chose ». C’était une de mes interrogations, interrogation vite levée, et les pages défilent les unes après les autres. Alors oui, j’ai dévoré « L’éléphant s’évapore », sans pouvoir m’arrêter. Parce que toutes ces nouvelles, que le fantastique y soit présent ou non, ont quelque chose à offrir, soit par leur ambiance, soit par le fond, souvent par les deux, même si tout n’est pas parfait (deux ou trois nouvelles m’ont laissé de marbre).
Me voilà donc plus que tenté par le reste de l’oeuvre de Haruki Murakami, et ces courtes nouvelles me semblent un bonne introduction. En tout cas pour moi, ça a rudement bien fonctionné. Après les nouvelles, j’ai prévu de lire un court roman, « Le passage de la nuit », et si ça fonctionne, je serai prêt pour m’attaquer au gros de sa production, les pavés… On reparlera donc de Murakami par ici.