C'est complexe et difficile de trouver des mots pour exprimer l'enchantement que j'ai eu à découvrir ce témoignage poignant, écrit sur un ton léger, des histoires brèves d'un enfant seul, mais c'est un récit de choses qui nous dépassent et que nous ne comprenons pas toujours.


Ce livre est une clé, un outil, tous ne sont pas les mêmes face à l'autisme Asperger. Je déteste ce mot, autisme, c'est celui que se balançait les copains dans la cour de l'école quand ils se disputaient, il fallait leur faire assimiler que ce n'était pas une insulte, c'est une souffrance.
Il faut souvent grandir ou vivre avec un handicap autour de soi pour le comprendre et l'accepter.
Dans son histoire l'auteur nous fait admettre que le syndrome d'Asperger est à accepter, pas toujours à comprendre. On conçoit ce monde dans lequel ils sont, on comprend leur vision de notre monde dans lequel ils ne sont pas. Cette idée est marquante et très blessante; comment un enfant de 7ans peut détester vivre, comment un enfant si jeune ne veut plus de lui-même, "pourquoi?" "comment?" "quelle solution?" ; Hugo nous apprend qu'il suffit juste de vivre malgré ce silence assourdissant qui flotte partout où il va, sa présence qui dérange les autres vivants.
Il faut ne pas contourner la maladie.
J'en ai énormément appris, j'en savais déjà beaucoup, j'aimerais que cette critique donne envie de vous faire lire ce livre, donne envie de vous renseigner. Je pense que la bulle dans laquelle ils sont les protège, la bulle qui les renferme n'est pas à éclater, elle est à prendre en compte. la maman du protagoniste est exemplaire et sait vivre avec son fils.
Ce n'est pas parce que leur monde est différent du notre qu'il est dangereux, nous les rendons différents, nous les pointons du doigt, le mot "autisme" affole les gens.


Ce sont 160 pages d'espoir et d'amour, de vie.
Le témoignage de sa mère à la fin est bouleversent, empoignant.
Affection immense pour ses parents qui rendent leur enfant vivant, qui les font exister.


C'est une magnifique rencontre, merci.
Une pensée très émue à mon Hugo, différent lui aussi, celui qui m'a appris que la différence est nulle part sinon dans nos yeux, j'aimerais que tu sois là.

CarolinePako
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le 17 mars 2016

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