L'Empire du bien par Tzara
Il est rare qu'un auteur arrive à asséner une gifle si violente au lecteur quelle perdure tout le long de son pamphlet.
L'attaque contre se monde policé, envahit d'une morale de bons sentiments qui veut l'extermination du vice, de la perversion, de l'ambigu, tout en se créant de nouvelles formes d'horreurs est digne d'un Bloy au plus fort de sa virulence ou d'un Sade se battant contre la vertu.
Mais ce que je perçois dans le style courroucé et ciselé de Philippe Muray c'est le ricanement du Baudelaire satanique sur l'homme sur se qu'appelle l'auteur : « Homo festivus ».