Edouard Brasey est connu pour ses ouvrages ayant attrait à tout ce qui est fantasy, magie et mythologie. L’encyclopédie du merveilleux qui compte trois volumes est d’ailleurs l’une de ses principales œuvres. Le premier tome concerne uniquement les « peuples de la lumières » mais il ne faut pas se laisser fourvoyer par le titre : il ne s’agit pas nécessairement de peuples bienfaisants. Dès lors, certains pourraient se demander la logique de l’intitulé ou si l’auteur ne s’est pas trompé de classification puisque le livre III a justement pour objet « les peuples de l’ombre ». En réalité, sa catégorisation, si elle peut paraitre déconcertante d’un premier abord, se révèle tout à fait pertinente après comparaison des sommaires des deux ouvrages.
Divisé en cinq parties, on trouve ainsi dans ce premier tome : les peuples de l’air avec les anges, les stryges, les sylphes, les djinns (etc.), les peuples de la forêt avec les centaures, les fées, les dryades, les faunes (etc.), les peuples de l’eau avec les sirènes, les nymphes, les vouivres, les tritons (etc.), les peuples de la terre avec les gnomes, les pygmées, les bonnets rouges, les gobelins (etc.) et les peuples des collines avec les lutins, les pixies, les gremlins (etc.). Si je fais référence aux créatures les plus emblématiques, il n’en demeure pas moins que le livre regorge d’autres êtres beaucoup moins illustres et tout aussi intéressants. Il faut néanmoins se le dire, si cette encyclopédie parcourt des mythologies diverses, elle reste toutefois loin d’être exhaustive.
Malgré tout, c’est une bonne édition avec un descriptif pour chaque peuple et une mise en page très soignée (comme d’habitude chez les éditions Le Pré aux Clercs) accompagnée d’illustrations diverses comme d’anciens tableaux ou des peintures & dessins magnifiques de Sandrine Gestin (dont j’invite d’ailleurs ceux qui ne la connaissent pas à jeter un œil sur son travail par l’intermédiaire de ses livres individuels).