Une bonne expérience pour mon premier livre en espagnol. Le rythme de la première partie est intense et l'on comprend rapidement que ça commence avec fracas pour planter le décor d'un processus d'empowerment dans un cadre historique bien documenté. Sur un plan historique justement j'ai longtemps été gênée par la complaisance ambiante avec les différents représentant des régimes fascistes. Pas de prise de position, pas de révulsion et aucun débat idéologique, perturbant ! Mais j'ai finalement su en voir la richesse de ces omissions gênantes, trop habituée aux récits de luttes anarchistes et communistes de l'époque, car elles sont aussi représentatives du vécu de toute une part de la population espagnole et marocaine qui ne prend pas parti si ce n'est pour la fin d'une guerre, ou d'une occupation.
La fin, en revanche, m'a frustrée. Je n'en dis pas plus et surement au fond j'y vois du sens mais j'étais trop avide d'un grand final.