L'actualité sur L'été
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2006 • livre de René Frégni
Résumé : «Laver les verres et les tasses, debout derrière le comptoir, en regardant les femmes traverser la place, voilà mon plaisir. Les voir surgir des ruelles et s'avancer en toute saison, élégantes, sûres d'elles et parfumées pendant que l'eau chaude ruisselle sur mes mains.»Paul tient un restaurant dans le sud de la France. Une vie simple de soleil et d'amitié brute. Un jour d'été, une femme prénommée Sylvia percute sa vie tel un météore. Sylvia aime un peintre maudit qui vit dans une cave. Amante fêlée d'une inhumaine beauté, elle entraîne Paul dans les rets d'une passion diabolique, parasitée par le spectre d'un rival intouchable ou presque D'une écriture sensuelle, René Frégni fouille les méandres d'un amour dévastateur et implacable, véritable tragédie se jouant sous un soleil aveugle. Installant une tension psychique extrême, il réinvente l'éternelle et brûlante chorégraphie d'Eros et Thanatos.Extrait du livre :ÿ midi Maya est arrivée, c'est notre plongeuse. Elle a filé à la cuisine sans me dire bonjour, sans un regard. Comme chaque jour elle a grogné entre ses dents «Je ne voulais pas travailler ici, je voulais m'inscrire aux Beaux-Arts.»Qu'elle s'y inscrive aux Beaux-Arts ! Elle est aussi agréable qu'un radiateur fermé. J'ai essayé de lui confier la terrasse l'été dernier, elle ne servait que les clients qui lui étaient sympathiques, les autres pouvaient attendre tout l'après-midi, elle ne leur adressait pas la parole. Il faudrait la renvoyer quand elle fait des choses pareilles. Avec Tony nous manquons de caractère, ailleurs elle ne finirait pas la journée.Vers trois heures nous avons terminé le service et nous n'avons fait qu'une bouchée de ce pigeon au jus. Depuis le matin ma bouche était pleine de salive. Je suçais les os en ramenant les assiettes sales à la cuisine et trempais vite un morceau de pain
2006 • livre de René Frégni
Résumé : «Laver les verres et les tasses, debout derrière le comptoir, en regardant les femmes traverser la place, voilà mon plaisir. Les voir surgir des ruelles et s'avancer en toute saison, élégantes, sûres d'elles et parfumées pendant que l'eau chaude ruisselle sur mes mains.»Paul tient un restaurant dans le sud de la France. Une vie simple de soleil et d'amitié brute. Un jour d'été, une femme prénommée Sylvia percute sa vie tel un météore. Sylvia aime un peintre maudit qui vit dans une cave. Amante fêlée d'une inhumaine beauté, elle entraîne Paul dans les rets d'une passion diabolique, parasitée par le spectre d'un rival intouchable ou presque D'une écriture sensuelle, René Frégni fouille les méandres d'un amour dévastateur et implacable, véritable tragédie se jouant sous un soleil aveugle. Installant une tension psychique extrême, il réinvente l'éternelle et brûlante chorégraphie d'Eros et Thanatos.Extrait du livre :ÿ midi Maya est arrivée, c'est notre plongeuse. Elle a filé à la cuisine sans me dire bonjour, sans un regard. Comme chaque jour elle a grogné entre ses dents «Je ne voulais pas travailler ici, je voulais m'inscrire aux Beaux-Arts.»Qu'elle s'y inscrive aux Beaux-Arts ! Elle est aussi agréable qu'un radiateur fermé. J'ai essayé de lui confier la terrasse l'été dernier, elle ne servait que les clients qui lui étaient sympathiques, les autres pouvaient attendre tout l'après-midi, elle ne leur adressait pas la parole. Il faudrait la renvoyer quand elle fait des choses pareilles. Avec Tony nous manquons de caractère, ailleurs elle ne finirait pas la journée.Vers trois heures nous avons terminé le service et nous n'avons fait qu'une bouchée de ce pigeon au jus. Depuis le matin ma bouche était pleine de salive. Je suçais les os en ramenant les assiettes sales à la cuisine et trempais vite un morceau de pain
2006 • livre de René Frégni
Résumé : «Laver les verres et les tasses, debout derrière le comptoir, en regardant les femmes traverser la place, voilà mon plaisir. Les voir surgir des ruelles et s'avancer en toute saison, élégantes, sûres d'elles et parfumées pendant que l'eau chaude ruisselle sur mes mains.»Paul tient un restaurant dans le sud de la France. Une vie simple de soleil et d'amitié brute. Un jour d'été, une femme prénommée Sylvia percute sa vie tel un météore. Sylvia aime un peintre maudit qui vit dans une cave. Amante fêlée d'une inhumaine beauté, elle entraîne Paul dans les rets d'une passion diabolique, parasitée par le spectre d'un rival intouchable ou presque D'une écriture sensuelle, René Frégni fouille les méandres d'un amour dévastateur et implacable, véritable tragédie se jouant sous un soleil aveugle. Installant une tension psychique extrême, il réinvente l'éternelle et brûlante chorégraphie d'Eros et Thanatos.Extrait du livre :ÿ midi Maya est arrivée, c'est notre plongeuse. Elle a filé à la cuisine sans me dire bonjour, sans un regard. Comme chaque jour elle a grogné entre ses dents «Je ne voulais pas travailler ici, je voulais m'inscrire aux Beaux-Arts.»Qu'elle s'y inscrive aux Beaux-Arts ! Elle est aussi agréable qu'un radiateur fermé. J'ai essayé de lui confier la terrasse l'été dernier, elle ne servait que les clients qui lui étaient sympathiques, les autres pouvaient attendre tout l'après-midi, elle ne leur adressait pas la parole. Il faudrait la renvoyer quand elle fait des choses pareilles. Avec Tony nous manquons de caractère, ailleurs elle ne finirait pas la journée.Vers trois heures nous avons terminé le service et nous n'avons fait qu'une bouchée de ce pigeon au jus. Depuis le matin ma bouche était pleine de salive. Je suçais les os en ramenant les assiettes sales à la cuisine et trempais vite un morceau de pain