Pitch : Dix ans après son divorce et son départ pour Londres avec sa fille Emma, Sylvie doit retourner dans la maison familiale dans le sud de la France suite à un incendie. Un retour dans un lieu aux souvenirs douloureux et où elle a perdu sa première fille Élodie, alors âgée de 14 ans.
Succès en Angleterre, ce genre de roman est celui qu'on embarque dans une valise pour le lire sur la plage, entre deux baignades et trois siestes ensablées. Construit sur deux timelines (une ciblée sur le présent et la vie de Sylvie et sa fille Emma, l'autre dans le passé, de sa rencontre avec son mari et la naissance et l'enfance d'Élodie), le livre dans toute sa première moitié est moins un roman de plage qu'un roman de pédiluve. Mal écrit (et/ou mal traduit), porté par un style boursouflé et pâteux, le récit se déroule sans vraiment passionner son monde.
La seconde partie, moins lourde car plus rythmée et moins portée sur des descriptions alambiquées et totalement ampoulées rend l'ensemble plus intéressant et on s'attache finalement à cette mère, à son histoire terrible à cette comparaison entre ces deux amours filiales, si différents. Un roman dur par ce qu'il raconte, à l'intrigue qui se révèle très originale au final, mais plombé par un style lourdingue et qui se regarde écrire. Dommage.