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Je me souviens avoir dévoré, pantelante, les deux premiers tomes de l'autobiographie démente de Karl Ove Knausgaard, puis m'être progressivement détachée des tomes suivants en sautant de nombreux passages. Même sensation ici, à la différence près d'une oscillation  entre l'espoir (que ça démarre vraiment) et la gêne pure (c'est ridicule, non ? me disais-je). Donc une étoile gigantesque et très lumineuse apparaît brusquement dans le ciel de Bergen, tandis que des phénomènes *étranges* se produisent. On n'en saura pas vraiment plus au terme de ce premier tome d'une tétralogie annoncée (j'arrête ici quant à moi, que ce soit clair), mais on aura eu de nombreux personnages avec un problème d'alcool, pas mal de religion et un essai sur la mort. (De toute façon, quand on se traîne un pavé sur plusieurs semaines, c'est qu'on n'a clairement pas envie de s'y mettre vraiment, donc moralité j'aurais dû arrêter ma lecture bien plut tôt.)