Je viens de plonger dans "L'héritière de Tambora" d'Elizabeth Haran, et ça m'a rappelé son précédent chef-d'œuvre, "Au pays des eucalyptus". Malheureusement, je dois avouer que ce dernier m'a plus séduite. Le personnage principal, Tara, me semble moins captivant, trop souvent victime, et l'écriture a perdu de sa fluidité. Est-ce la faute de la traduction?
Nora de "Au pays des eucalyptus" est plus vivante, contrairement à Tara qui manque de passion. Les scènes potentiellement vibrantes semblent maladroites. Le roman aurait pu briller davantage grâce à son contexte historique et culturel riche, mais les relations humaines sont décevantes et cassent le rythme.
Malgré tout, l'histoire mêlant magie, voyage, et la culture gitane ajoute une touche ensorcelante. La fantasy apporte de l'originalité et l'occasion d'aborder la tolérance et l'ouverture d'esprit. Tara choisit un nouveau départ en Australie, et son voyage épique est rempli d'imprévus, notamment en devenant la mère de deux orphelins. Le lien qui se crée entre eux est touchant.
En somme, "L'héritière de Tambora" n'égale peut-être pas le précédent, mais il offre tout de même une lecture plaisante, teintée de magie et de désir de créer une famille choisie. Elizabeth Haran nous guide avec empathie à travers les préjugés, et c'est un doux cocon de tolérance et d'espoir.
Lien de ma chronique détaillée :
https://lesparaversdemillina.com/lheritiere-de-tambora-delizabeth-haran/