Si le sujet est déjà vu, le traitement qui en est fait est particulièrement intéressant. Lorsque Terminator laissait sous silence le passage d'une ère à l'autre, avec L'Hiver des machines, Ciel nous fait plonger dans cette période de changement à travers les différents membres d'une même famille. C'est avec Tomi, Peter, Thomas, Jenny et Sarah, que l'on assiste à l'avènement du règne des machines et de l'IA. L'histoire est donc vraiment prenante et ne nous laisse pas le temps de nous ennuyer à partir du moment où l'on change de point de vue à chaque nouveau chapitre.
Mais, si le style est fluide, on viendrait presque à reprocher au roman son manque de longueur. Les chapitres se lisent malheureusement bien trop vite ! Au point de vouloir réclamer à l'auteur de plus longues descriptions pour faire durer le plaisir... Bon, il s'agit d'une tétralogie (3 autres romans à venir) mais tout de même ! Ce premier tome pourrait être le premier gros chapitre dans plus gros roman...