L’homme du lac d’Arnaldur Indridason, présentationDans un lac, elle découvre un cadavre. Elle n’a pas les idées très claires avec sa gueule de bois. Elle est scientifique, divorcée et cumule les liaisons sans lendemain.Erlendur est en vacances. Mais il est rappelé suite à la découverte de ce cadavre.Avis L’homme du lac d’Arnaldur Indridason#Erlendur9Une nouvelle enquête pour le trio. Une femme découvre un cadavre dans un lac. Un cadavre qui est lesté d’un appareil de transmission. Très vite, il s’avère que ce cadavreest dans ce lac depuis un très grand nombre d’années. Et cela va être pour le trio tenter de découvrir la vérité et remonter dans le temps et la première enquête. En effet, un homme avait disparu sans laisser d’adresse. Il devait voir un client mais sa voiture a été trouvée devant une gare. Sa petite amie de l’époque n’a jamais accepté cette disparition. Elle attend toujours le retour de son homme, même si la police a conclu à un éventuel suicide ou un départ sans laisser d’adresse. Erlendur, Oli et Elinborg vont remonter dans le temps, trouver une voiture qui pourrait contenir des indices et surtout quels sont ces appareils qui ont été trouvés dans ce lac, au fil des années ? Erlendur a toujours voulu faire la lumière sur les disparitions qui datent et qui n’ont trouvé aucune solution. Et cette fameuse voiture est pour Erlendur la clé de tout.Au fur et à mesure de l’enquête, ils vont entrer dans un monde qu’ils n’ont pas connu. La guerre froide, les espions de différents pays, la surveillance des uns et des autres. Pour arriver à élucider tous ces mystères, Arnaldur Indridason va développer l’histoire d’étudiants islandais qui sont partis faire leurs études à l’étranger et notamment en Allemagne de l’Est. Ils cherchaient un idéal, dans le socialisme, dans le communisme. Tout était neuf, tout était beau, ils étaient les ambassadeurs de leur pays et à leur retour, ils devaient porter cette bonne parole. Certains ont embrassé tout ce qui leur a été dit sans se poser de questions. Ils ont commis certains actes, abominables, au nom d’une dictature, de plusieurs dictatures. D’autres ont tenté de se soulever au nom de la liberté des êtres humains, au nom de la liberté d’expression. Mais ils étaient surveillés, ils ont été arrêtés. Certains ont simplement disparu et les familles n’ont plus eu aucune nouvelle. C’est l’histoire de Tomas, un jeune Islandais, pour qui cela a été difficile de découvrir la vérité. Il est tombé amoureux, profondément. La disparition d’Ilona a été le drame de sa vie, de toute sa vie, tout comme découvrir la fausseté de ses soit-disant amis.Arnaldur Indridason va au fond de ses sujets. Et dans ce roman plus que dans les autres. On découvre, une nouvelle fois, une autre partie de l’Islande, de son passé, de ses enfants, de sa politique. Cela ne doit pas être facile de vivre dans ce pays, qui a servi de base aux Américains, qui a vu se développer le socialisme, le communisme.Les personnages d’Arnaldur Indridason évoluent. Elinborg, très bonne cuisinière, voit son livre de recettes publié. Oli est toujours en couple et toujours aussi amoureux. Erlendur est égal à lui-même. Il accepte de plus en plus les invitations de ses collèges, même s’il est toujours réticent. Eva, sa fille, a quitté sa cure et a repris ses mauvaises habitudes. Erlendur a compris qu’il ne pouvait pas la sauver, même si cela le met en colère. Son fils refait surface. Et lui aussi va asséner ses vérités à son père. Mais cela ne sera pas avec colère, comme a pu le faire Eva. Erlendur continue sa relation avec Valgerdur. Mais il n’ose pas lui avouer ce qu’il peut ressentir pour elle.Même si c’est toujours aussi bien écrit, même si on en apprend un peu plus sur les Islandais, leur vie, je commence à me lasser. Il n’y a pas assez d’actions à mon goût. Quoi qu’il en soit, il me reste 5 romans à lire et je finirai cette série. Par contre, Marion Briem, l’ancienne chef d’Erlendur, est de plus en plus présente. A la fin de sa vie, elle échange de plus en plus avec Erlendur, qui vient la voir. Pourtant, leurs relations n’ont jamais été parfaites.