Mon nom est Légion, car nous sommes beaucoup.
(...) Au final, pas question de faire de « L’homme qui n’existait pas » un chef d’oeuvre de l’écrivain américain, et pourtant j’ai éprouvé beaucoup de plaisir en cours de lecture, enivré par un rythme très soutenu qui me fait dire que Roger Zelazny avait toutes les cartes en main pour écrire des thrillers. Certes les trois récits sont construits de la même manière (briefing-enquête-conclusion provisoire-retournement de situation), mais pas de quoi assombrir le tableau outre mesure puisqu’ils sont tous plaisants à suivre. Pas son oeuvre la plus connue donc, mais sans doute pas la moins bonne non plus.