" L'homme qui rit " pour les nuls

T'es en 1690 (Dèjà) et en Angleterre (T'as pas de cul !). Là-bas se baladent pépère un vieux bateleur répondant au nom d'Ursus. Vagabond, bourru et quelque peu mysanthrope, Ursus traverse l'Angleterre de long en large tentant vainement de vendre des potions qui font repousser les cheveux et allonger le zboub ( à moins que ce ne soit l'inverse).
Il est accompagné dans son périple par un loup domestiqué du genre Bernard Tapie à qui t'aurais pris son larfeuille. Ce loup apprivoisé porte le doux sobriquet d' Homo, comme Michou s'tu veux mais en moins poilu.

C'est en arpentant les chemins boueux made in Rosbeefland et en essayant d'éviter la dépression à chaque nouveau paysage de cette Angleterre délavée qui s'offrait à leur regard blasé, qu'ils croisèrent le chemin d'un certain Gwynplaine ( qui n'est absolument pas le surnom que l'on aurait donné à Caroline Fourest durant sa grossesse).
Gwynplaine est un môme de dix piges aussi mal sapé qu'une chanteuse Française et dont le visage a été mutilé de telle sorte qu'il semble rire toujours. Mutilation que le pauvre Gwynplaine possède en commun avec notre Jean-Pierre Foucault national.
Il vient d'être abandonné par des Comprachicos qui ne sont pas le dernier groupe à la mode estampillé TF1 qui viendra une fois de plus pourrir ton été, mais des saloperies de voleurs d'enfants sadiques et sanguinaires.
Alors que ces emmanchés de première récoltent ce qu'ils méritent, c'est à dire une tempête maousse costaud sur le coin de la gueule, et que leur rafiot s'explose sur les récifs comme le scoot de Gégé Depardieu contre la devanture d'un quelconque bar à tapas, Gwyn se retrouve seul sur la berge à galérer contre la faim et le froid.
Alors qu'il cherche à rentrer en ville se réchauffer les miches, il tombe nez à nez avec un gibet. Sous cet arbres à pendus, une gonzesse aussi glacée que le sourire de Léa Salamé, et à son sein une goutte de lait gelée et un marmot encore vivant.
Gwyn embarque le mioche, tente de trouver l'hospitalité mais ne reçoit que coups de pieds au cul et autres jets de pierres.
C'est Ursus qui recueillera les deux gamins dans sa roulotte. Il s'apercevra, un peu déçu, que cet enfant au sourire figé n'est pas Jean-Pierre Foucault mais une saloperie de crève-la-dalle.
Il s'apercevra également que le bébé est aussi aveugle que le mari de Roselyne Bachelot.

C'est quinze piges plus tard, en 1705, que l'on retrouve Jean-Pierre Foucault, la fille de Gilbert Montagné et Ursus.
Le vieux Ursus a monté une troupe de théatre et viens faire chier les bouseux des champs avec des reprises de Boeing Boeing et de Pauvre France avec Gwynplaine dans le rôle de Jean Lefebvre et la jolie Déa dans celui de Maria Pacôme.
C'est le big love entre Dea et Gwynplaine. En même temps la petite voit que dalle et il est facile pour Gwynplaine de lui faire jouer de sa flûte pendant les entractes ou de frapper les trois coups dans ses fesses en ouverture du spectacle.
Ils jouent la pièce "Chaos vaincu" un drame dépressif qui à l'image de la dernière pièce de BHL fait se marrer la salle entière et devient le bide de l'année.
Mais les gens se déplacent uniquement pour voir ce Gwinplaine mutilé et son rire dément, comme les spectateurs Parisiens venaient se foutre de la gueule de Steevie Boulay ou de Pierre Bénichou dans les boul'miches bon marché.

Pendant ce temps-là à la cour, les gonzesses ont pris le pouvoir et se jalousent copieux.
La Reine Anne est jalouse de sa jolie soeur Josiane, ainsi qu'un certain Barkilphedro que Josiane a aidé en le foutant responsable des objets trouvés en mer, qui ramassera la bouteille jetée à la mer par ces ordures de Comprachicos et trouvera le secret, la clé de voûte de l'histoire: La véritable identité de Gwynplaine.

Plus tard, Ursus et sa troupe de freaks déboulent à London City et cartonnent du feu de Dieu avec leur navet de compèt'.
Les Londoniens se pressent pour voir Gwynplaine et son sourire malsain d'animateur télé.
Mais le succès fait des jaloux et Ursus vient se faire emmerder par des curetons que ses discours contre le pouvoir et son humour corrosif déstabilisent, contrairement aux spectacles de Christophe Alévêque ou de Stéphane Guillon.
Pendant ce temps-là Josiane (Dur de faire croire que c'est une bonnasse la frangine avec un prénom pareil) qui se fait chier sévère dans son château à compter son pognon et à mesurer les zboubs de ses domestiques, est envoyée par David Dirry-Moir (son promis) voir Chaos Vaincu. La Josiane, tel un spectateur de Patrick Bosso, ne ris pas une seconde devant notre Jean-Pierre Foucault balafré et lui écrit une lettre lui expliquant qu'elle aussi possède un joli sourire bien fendu et lui enjoignant d'aller y jeter un oeil. Gwynplaine pèse le pour et le contre. Le pour pèse un bon quintal et déforme les élastocs de son slip mais le contre, le joli petit cul de Dea, fait pencher la balance du côté de la pitchoune.

C'est là que débarque un gars qu'on appelle le wapentake.
C'est un serviteur de la royauté qui peut contraindre quiconque à les suivre par un simple toucher; un genre d'ancêtre du proctologue.
Gwinplaine qui n'a jamais pu résister à l'appel du toucher, suit le Wapentake.
Ursus suit la scène de loin et recevant quelques jours plus tard les affaires du gamin pense que le bon Gwinplaine a été envoyé ad patres.
Pour tenter de faire passer la pilule à la belle Dea, Ursus simule la représentation complète de sa pièce de boulevard, avec les voix des différents acteurs, les huées du public et les bruits de tomates pourries s'écrasant mollement sur la scène. La totale !
Mais Dea ne se laisse pas piéger et demande gentiment à Ursus si par le plus grand des hasards il ne serait pas en train de la prendre pour la reine des connes.

Gwynplaine est emmené au cachot où l'un de ses ravisseurs lui balance la vérité: Son nom est Fermain Clancharlie, fils naturel de Linnaeus Clancharlie et héritier de la pairie actuellement concédée à son demi-frère, cette raclure de David Dirry-Moir.
Le môme prend la beigne de sa vie et s'évanouit comme un vulgaire Patrick Cohen chez la très bien nichonnée Anne-So' Lapix.
Au réveil, le gamin est sapé comme un prince, des breloques, des dorures et Barkilphedro avec sa tronche de croque-mort qui lui apprend qu’il est désormais Lord et doit siéger à la chambre des Pairs le lendemain. Merde !
Le lendemain Gwinplaine débarque à la chambre prêt à en découdre mais le môme fait le flop de sa vie.
Les pairs se foutent de sa gueule quand il les invective, tel une pièce de Francis Huster on est mal à l'aise, honteux pour l'orateur. Tout le monde se fout de sa gueule et lui demandent si c'est bien son dernier mot, Jean-Pierre ?

Blasé, Gwynplaine tente de retourner auprès d'Ursus et Dea, laissant derrière lui pairs, pognon et gonzesses à gogo.
Mais les deux amis se sont fait virer d'Angleterre comme un vulgaire Julien Courbet de France 2, avant de rejoindre le gamin.
Gwinplaine commence doucement à dégoupiller et décide de se faire sauter le caisson, mais Ursus l'arrête au dernier moment et le ramène voir le petit abricot de la douce Dea.

Celle-ci fatiguée de tout ces rebondissements à la con s'effondre comme une merde dans les bras de Jean-Pierre Foucault qui malgré le chagrin qui l'étreint, rit comme un con.
Gwinplaine dégoûté de la life et comprenant qu'avec la mort de Dea c'est pas demain la veille qu'il va tirer sa crampe, se balance à la flotte dans un dernier rictus.

Et c'est son dernier mot, Jean Pierre.

PS: Un PUTAIN de grand merci à l'ami Richard Grayson ( Comme d'hab).
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FIN

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