Par une succession de petits chapitres qui sont autant d'anecdotes et de souvenirs, l'auteur trace son auto-portrait. Au travers de ces petites expériences qui nous constituent, l'histoire familiale, les aventures personnelles, les premières amours, les ratés qu'on regrette, les lieux où l'on a vécu (de la Hongrie sous les nazis jusqu'à Paris en passant par Cuba et la vie américaine), les instants de bonheur qui nous marquent, Mickael Korvin dessine une vie en quatre vingt dix pièces de puzzle lancées de manière apparemment aléatoire.
Le tout forme le portrait de l'auteur aujourd'hui et s'achève sur le présent de l'écrivain tel qu'il est.
J'ai beaucoup aimé cette forme parcellaire, comme un miroir brisé qui permettrait de faire apparaitre certains fragments du passé dans le reflet complet du visage de la personne qui se regarde.