Pas au meilleur de sa forme...
Cette fois l'ami Kurt se trouve confronté à l'argent, au pouvoir et à la corruption en plus de ses propres états d'âme envers à une société qui évolue trop vite et à une criminalité qui ne semble plus connaître de limites... Face à un adversaire aussi puissant et influent la police devra marcher sur des œufs et mener une enquête aussi efficace que discrète. Concrètement ça veut dire que si vous vous attendez à un polar boosté à l'adrénaline vous allez être déçu par le rythme escargot de celui-ci ; plus encore que dans les précédents Wallander la devise italienne « chi va piano, va sano e va lontano » (qui va lentement, va sûrement et va loin) est de mise. Malgré ce rythme délibérément lent on s'intéresse à l'intrigue et l'on se demande comment Wallander et son équipe vont parvenir à relier les différentes pièces du puzzle sans attirer l'attention de leur "proie"... Seulement le hic c'est qu'au final les choses semblent avoir été trop vite (oui je sais que ça peut paraître paradoxal), un peu comme si l'auteur avait précipité la fin en fonçant dans le mur, ne sachant comment détruire "en douceur" la forteresse qu'il avait lui même érigé autour de son "méchant".