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Constellation 2024

L'Impossible

1962 • livre de Georges Bataille

Résumé : Comme les récits fictifs des romans, les textes qui suivent - au moins des deux premiers – se présentent avec l'intention de peindre la vérité. Non que je sois porté à leur croire une valeur convaincante. Je n'ai pas voulu donner le change. Il n'est d'ailleurs pas en principe de roman qui donne le change. Et je ne pouvais songer à le faire à mon tour mieux qu'un autre. Je crois même qu'en un sens mes récits atteignent clairement l'impossible. Ces évocations ont à la vérité une lourdeur pénible. Cette lourdeur se lie peut-être au tait que l'horreur eut parfois dans ma vie une présence réelle. Il se peut aussi que, même atteinte dans la fiction, I'horreur seule m'ait encore permis d'échapper au sentiment de vide du mensonge... Le réalisme me donne l'impression d'une erreur. La violence seule échappe au sentiment de pauvreté de ces expériences réalistes. La mort et le désir ont seuls la force qui oppresse, qui coupe la respiration. L'outrance du désir et de la mort permet seule d'atteindre la vérité. Il y a quinze ans j'ai publié une première fois ce livre. Je lui donnai alors un titre obscur : La Haine de la Poésie. Il me semblait qu'à la poésie véritable accédait seule la haine. La poésie n'avait de sens puissant que dans la violence de la révolte. Mais la poésie n'atteint cette violence qu'évoquant l'Impossible. À peu près personne ne comprit le sens du premier titre, c'est pourquoi je préfère à la fin parler de l'Impossible. Il est vrai, ce second titre est loin d'être plus clair. Mais il peut l'être un jour... : j'aperçois dans son ensemble une convulsion qui met en jeu le mouvement global des êtres. Elle va de la disparition de la mort à cette fureur voluptueuse qui, peut-être, est le sens de la disparition. Il y a devant l'espèce humaine une double perspective : d'une part, celle du plaisir violent, de l'horreur et de la mort – exactement celle de la poésie – et, en sens opposé, celle de la science ou du monde réel de l'utilité. Seuls l'utile, le réel, ont un caractère sérieux. Nous ne sommes jamais en droit de lui préférer la séduction : la vérité a des droits sur nous. Elle a même sur nous tous les droits. Pourtant nous pouvons, et même nous devons répondre à quelque chose qui, n'étant pas Dieu, est plus forte que tous les droits : cet impossible auquel nous n'accédons qu'oubliant la vérité de tous ces droits, qu'acceptant la disparition

L_amateur

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L'Impossible

1962 • livre de Georges Bataille

Résumé : Comme les récits fictifs des romans, les textes qui suivent - au moins des deux premiers – se présentent avec l'intention de peindre la vérité. Non que je sois porté à leur croire une valeur convaincante. Je n'ai pas voulu donner le change. Il n'est d'ailleurs pas en principe de roman qui donne le change. Et je ne pouvais songer à le faire à mon tour mieux qu'un autre. Je crois même qu'en un sens mes récits atteignent clairement l'impossible. Ces évocations ont à la vérité une lourdeur pénible. Cette lourdeur se lie peut-être au tait que l'horreur eut parfois dans ma vie une présence réelle. Il se peut aussi que, même atteinte dans la fiction, I'horreur seule m'ait encore permis d'échapper au sentiment de vide du mensonge... Le réalisme me donne l'impression d'une erreur. La violence seule échappe au sentiment de pauvreté de ces expériences réalistes. La mort et le désir ont seuls la force qui oppresse, qui coupe la respiration. L'outrance du désir et de la mort permet seule d'atteindre la vérité. Il y a quinze ans j'ai publié une première fois ce livre. Je lui donnai alors un titre obscur : La Haine de la Poésie. Il me semblait qu'à la poésie véritable accédait seule la haine. La poésie n'avait de sens puissant que dans la violence de la révolte. Mais la poésie n'atteint cette violence qu'évoquant l'Impossible. À peu près personne ne comprit le sens du premier titre, c'est pourquoi je préfère à la fin parler de l'Impossible. Il est vrai, ce second titre est loin d'être plus clair. Mais il peut l'être un jour... : j'aperçois dans son ensemble une convulsion qui met en jeu le mouvement global des êtres. Elle va de la disparition de la mort à cette fureur voluptueuse qui, peut-être, est le sens de la disparition. Il y a devant l'espèce humaine une double perspective : d'une part, celle du plaisir violent, de l'horreur et de la mort – exactement celle de la poésie – et, en sens opposé, celle de la science ou du monde réel de l'utilité. Seuls l'utile, le réel, ont un caractère sérieux. Nous ne sommes jamais en droit de lui préférer la séduction : la vérité a des droits sur nous. Elle a même sur nous tous les droits. Pourtant nous pouvons, et même nous devons répondre à quelque chose qui, n'étant pas Dieu, est plus forte que tous les droits : cet impossible auquel nous n'accédons qu'oubliant la vérité de tous ces droits, qu'acceptant la disparition

ioulia-la-perdrix

a attribué 10/10 au livre

L'Impossible

1962 • livre de Georges Bataille

Résumé : Comme les récits fictifs des romans, les textes qui suivent - au moins des deux premiers – se présentent avec l'intention de peindre la vérité. Non que je sois porté à leur croire une valeur convaincante. Je n'ai pas voulu donner le change. Il n'est d'ailleurs pas en principe de roman qui donne le change. Et je ne pouvais songer à le faire à mon tour mieux qu'un autre. Je crois même qu'en un sens mes récits atteignent clairement l'impossible. Ces évocations ont à la vérité une lourdeur pénible. Cette lourdeur se lie peut-être au tait que l'horreur eut parfois dans ma vie une présence réelle. Il se peut aussi que, même atteinte dans la fiction, I'horreur seule m'ait encore permis d'échapper au sentiment de vide du mensonge... Le réalisme me donne l'impression d'une erreur. La violence seule échappe au sentiment de pauvreté de ces expériences réalistes. La mort et le désir ont seuls la force qui oppresse, qui coupe la respiration. L'outrance du désir et de la mort permet seule d'atteindre la vérité. Il y a quinze ans j'ai publié une première fois ce livre. Je lui donnai alors un titre obscur : La Haine de la Poésie. Il me semblait qu'à la poésie véritable accédait seule la haine. La poésie n'avait de sens puissant que dans la violence de la révolte. Mais la poésie n'atteint cette violence qu'évoquant l'Impossible. À peu près personne ne comprit le sens du premier titre, c'est pourquoi je préfère à la fin parler de l'Impossible. Il est vrai, ce second titre est loin d'être plus clair. Mais il peut l'être un jour... : j'aperçois dans son ensemble une convulsion qui met en jeu le mouvement global des êtres. Elle va de la disparition de la mort à cette fureur voluptueuse qui, peut-être, est le sens de la disparition. Il y a devant l'espèce humaine une double perspective : d'une part, celle du plaisir violent, de l'horreur et de la mort – exactement celle de la poésie – et, en sens opposé, celle de la science ou du monde réel de l'utilité. Seuls l'utile, le réel, ont un caractère sérieux. Nous ne sommes jamais en droit de lui préférer la séduction : la vérité a des droits sur nous. Elle a même sur nous tous les droits. Pourtant nous pouvons, et même nous devons répondre à quelque chose qui, n'étant pas Dieu, est plus forte que tous les droits : cet impossible auquel nous n'accédons qu'oubliant la vérité de tous ces droits, qu'acceptant la disparition

blblbr

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1962 • livre de Georges Bataille

Résumé : Comme les récits fictifs des romans, les textes qui suivent - au moins des deux premiers – se présentent avec l'intention de peindre la vérité. Non que je sois porté à leur croire une valeur convaincante. Je n'ai pas voulu donner le change. Il n'est d'ailleurs pas en principe de roman qui donne le change. Et je ne pouvais songer à le faire à mon tour mieux qu'un autre. Je crois même qu'en un sens mes récits atteignent clairement l'impossible. Ces évocations ont à la vérité une lourdeur pénible. Cette lourdeur se lie peut-être au tait que l'horreur eut parfois dans ma vie une présence réelle. Il se peut aussi que, même atteinte dans la fiction, I'horreur seule m'ait encore permis d'échapper au sentiment de vide du mensonge... Le réalisme me donne l'impression d'une erreur. La violence seule échappe au sentiment de pauvreté de ces expériences réalistes. La mort et le désir ont seuls la force qui oppresse, qui coupe la respiration. L'outrance du désir et de la mort permet seule d'atteindre la vérité. Il y a quinze ans j'ai publié une première fois ce livre. Je lui donnai alors un titre obscur : La Haine de la Poésie. Il me semblait qu'à la poésie véritable accédait seule la haine. La poésie n'avait de sens puissant que dans la violence de la révolte. Mais la poésie n'atteint cette violence qu'évoquant l'Impossible. À peu près personne ne comprit le sens du premier titre, c'est pourquoi je préfère à la fin parler de l'Impossible. Il est vrai, ce second titre est loin d'être plus clair. Mais il peut l'être un jour... : j'aperçois dans son ensemble une convulsion qui met en jeu le mouvement global des êtres. Elle va de la disparition de la mort à cette fureur voluptueuse qui, peut-être, est le sens de la disparition. Il y a devant l'espèce humaine une double perspective : d'une part, celle du plaisir violent, de l'horreur et de la mort – exactement celle de la poésie – et, en sens opposé, celle de la science ou du monde réel de l'utilité. Seuls l'utile, le réel, ont un caractère sérieux. Nous ne sommes jamais en droit de lui préférer la séduction : la vérité a des droits sur nous. Elle a même sur nous tous les droits. Pourtant nous pouvons, et même nous devons répondre à quelque chose qui, n'étant pas Dieu, est plus forte que tous les droits : cet impossible auquel nous n'accédons qu'oubliant la vérité de tous ces droits, qu'acceptant la disparition

zarayushas

a attribué 7/10 au livre

L'Impossible

1962 • livre de Georges Bataille

Résumé : Comme les récits fictifs des romans, les textes qui suivent - au moins des deux premiers – se présentent avec l'intention de peindre la vérité. Non que je sois porté à leur croire une valeur convaincante. Je n'ai pas voulu donner le change. Il n'est d'ailleurs pas en principe de roman qui donne le change. Et je ne pouvais songer à le faire à mon tour mieux qu'un autre. Je crois même qu'en un sens mes récits atteignent clairement l'impossible. Ces évocations ont à la vérité une lourdeur pénible. Cette lourdeur se lie peut-être au tait que l'horreur eut parfois dans ma vie une présence réelle. Il se peut aussi que, même atteinte dans la fiction, I'horreur seule m'ait encore permis d'échapper au sentiment de vide du mensonge... Le réalisme me donne l'impression d'une erreur. La violence seule échappe au sentiment de pauvreté de ces expériences réalistes. La mort et le désir ont seuls la force qui oppresse, qui coupe la respiration. L'outrance du désir et de la mort permet seule d'atteindre la vérité. Il y a quinze ans j'ai publié une première fois ce livre. Je lui donnai alors un titre obscur : La Haine de la Poésie. Il me semblait qu'à la poésie véritable accédait seule la haine. La poésie n'avait de sens puissant que dans la violence de la révolte. Mais la poésie n'atteint cette violence qu'évoquant l'Impossible. À peu près personne ne comprit le sens du premier titre, c'est pourquoi je préfère à la fin parler de l'Impossible. Il est vrai, ce second titre est loin d'être plus clair. Mais il peut l'être un jour... : j'aperçois dans son ensemble une convulsion qui met en jeu le mouvement global des êtres. Elle va de la disparition de la mort à cette fureur voluptueuse qui, peut-être, est le sens de la disparition. Il y a devant l'espèce humaine une double perspective : d'une part, celle du plaisir violent, de l'horreur et de la mort – exactement celle de la poésie – et, en sens opposé, celle de la science ou du monde réel de l'utilité. Seuls l'utile, le réel, ont un caractère sérieux. Nous ne sommes jamais en droit de lui préférer la séduction : la vérité a des droits sur nous. Elle a même sur nous tous les droits. Pourtant nous pouvons, et même nous devons répondre à quelque chose qui, n'étant pas Dieu, est plus forte que tous les droits : cet impossible auquel nous n'accédons qu'oubliant la vérité de tous ces droits, qu'acceptant la disparition

Marie_Vrgnl

a attribué 10/10 au livre

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Journal de lecture 2024

L'Impossible

1962 • livre de Georges Bataille

Résumé : Comme les récits fictifs des romans, les textes qui suivent - au moins des deux premiers – se présentent avec l'intention de peindre la vérité. Non que je sois porté à leur croire une valeur convaincante. Je n'ai pas voulu donner le change. Il n'est d'ailleurs pas en principe de roman qui donne le change. Et je ne pouvais songer à le faire à mon tour mieux qu'un autre. Je crois même qu'en un sens mes récits atteignent clairement l'impossible. Ces évocations ont à la vérité une lourdeur pénible. Cette lourdeur se lie peut-être au tait que l'horreur eut parfois dans ma vie une présence réelle. Il se peut aussi que, même atteinte dans la fiction, I'horreur seule m'ait encore permis d'échapper au sentiment de vide du mensonge... Le réalisme me donne l'impression d'une erreur. La violence seule échappe au sentiment de pauvreté de ces expériences réalistes. La mort et le désir ont seuls la force qui oppresse, qui coupe la respiration. L'outrance du désir et de la mort permet seule d'atteindre la vérité. Il y a quinze ans j'ai publié une première fois ce livre. Je lui donnai alors un titre obscur : La Haine de la Poésie. Il me semblait qu'à la poésie véritable accédait seule la haine. La poésie n'avait de sens puissant que dans la violence de la révolte. Mais la poésie n'atteint cette violence qu'évoquant l'Impossible. À peu près personne ne comprit le sens du premier titre, c'est pourquoi je préfère à la fin parler de l'Impossible. Il est vrai, ce second titre est loin d'être plus clair. Mais il peut l'être un jour... : j'aperçois dans son ensemble une convulsion qui met en jeu le mouvement global des êtres. Elle va de la disparition de la mort à cette fureur voluptueuse qui, peut-être, est le sens de la disparition. Il y a devant l'espèce humaine une double perspective : d'une part, celle du plaisir violent, de l'horreur et de la mort – exactement celle de la poésie – et, en sens opposé, celle de la science ou du monde réel de l'utilité. Seuls l'utile, le réel, ont un caractère sérieux. Nous ne sommes jamais en droit de lui préférer la séduction : la vérité a des droits sur nous. Elle a même sur nous tous les droits. Pourtant nous pouvons, et même nous devons répondre à quelque chose qui, n'étant pas Dieu, est plus forte que tous les droits : cet impossible auquel nous n'accédons qu'oubliant la vérité de tous ces droits, qu'acceptant la disparition

SoldatDuCrous

a attribué 8/10 au livre

L'Impossible

1962 • livre de Georges Bataille

Résumé : Comme les récits fictifs des romans, les textes qui suivent - au moins des deux premiers – se présentent avec l'intention de peindre la vérité. Non que je sois porté à leur croire une valeur convaincante. Je n'ai pas voulu donner le change. Il n'est d'ailleurs pas en principe de roman qui donne le change. Et je ne pouvais songer à le faire à mon tour mieux qu'un autre. Je crois même qu'en un sens mes récits atteignent clairement l'impossible. Ces évocations ont à la vérité une lourdeur pénible. Cette lourdeur se lie peut-être au tait que l'horreur eut parfois dans ma vie une présence réelle. Il se peut aussi que, même atteinte dans la fiction, I'horreur seule m'ait encore permis d'échapper au sentiment de vide du mensonge... Le réalisme me donne l'impression d'une erreur. La violence seule échappe au sentiment de pauvreté de ces expériences réalistes. La mort et le désir ont seuls la force qui oppresse, qui coupe la respiration. L'outrance du désir et de la mort permet seule d'atteindre la vérité. Il y a quinze ans j'ai publié une première fois ce livre. Je lui donnai alors un titre obscur : La Haine de la Poésie. Il me semblait qu'à la poésie véritable accédait seule la haine. La poésie n'avait de sens puissant que dans la violence de la révolte. Mais la poésie n'atteint cette violence qu'évoquant l'Impossible. À peu près personne ne comprit le sens du premier titre, c'est pourquoi je préfère à la fin parler de l'Impossible. Il est vrai, ce second titre est loin d'être plus clair. Mais il peut l'être un jour... : j'aperçois dans son ensemble une convulsion qui met en jeu le mouvement global des êtres. Elle va de la disparition de la mort à cette fureur voluptueuse qui, peut-être, est le sens de la disparition. Il y a devant l'espèce humaine une double perspective : d'une part, celle du plaisir violent, de l'horreur et de la mort – exactement celle de la poésie – et, en sens opposé, celle de la science ou du monde réel de l'utilité. Seuls l'utile, le réel, ont un caractère sérieux. Nous ne sommes jamais en droit de lui préférer la séduction : la vérité a des droits sur nous. Elle a même sur nous tous les droits. Pourtant nous pouvons, et même nous devons répondre à quelque chose qui, n'étant pas Dieu, est plus forte que tous les droits : cet impossible auquel nous n'accédons qu'oubliant la vérité de tous ces droits, qu'acceptant la disparition

SoldatDuCrous

a attribué 9/10 au livre

L'Impossible

1962 • livre de Georges Bataille

Résumé : Comme les récits fictifs des romans, les textes qui suivent - au moins des deux premiers – se présentent avec l'intention de peindre la vérité. Non que je sois porté à leur croire une valeur convaincante. Je n'ai pas voulu donner le change. Il n'est d'ailleurs pas en principe de roman qui donne le change. Et je ne pouvais songer à le faire à mon tour mieux qu'un autre. Je crois même qu'en un sens mes récits atteignent clairement l'impossible. Ces évocations ont à la vérité une lourdeur pénible. Cette lourdeur se lie peut-être au tait que l'horreur eut parfois dans ma vie une présence réelle. Il se peut aussi que, même atteinte dans la fiction, I'horreur seule m'ait encore permis d'échapper au sentiment de vide du mensonge... Le réalisme me donne l'impression d'une erreur. La violence seule échappe au sentiment de pauvreté de ces expériences réalistes. La mort et le désir ont seuls la force qui oppresse, qui coupe la respiration. L'outrance du désir et de la mort permet seule d'atteindre la vérité. Il y a quinze ans j'ai publié une première fois ce livre. Je lui donnai alors un titre obscur : La Haine de la Poésie. Il me semblait qu'à la poésie véritable accédait seule la haine. La poésie n'avait de sens puissant que dans la violence de la révolte. Mais la poésie n'atteint cette violence qu'évoquant l'Impossible. À peu près personne ne comprit le sens du premier titre, c'est pourquoi je préfère à la fin parler de l'Impossible. Il est vrai, ce second titre est loin d'être plus clair. Mais il peut l'être un jour... : j'aperçois dans son ensemble une convulsion qui met en jeu le mouvement global des êtres. Elle va de la disparition de la mort à cette fureur voluptueuse qui, peut-être, est le sens de la disparition. Il y a devant l'espèce humaine une double perspective : d'une part, celle du plaisir violent, de l'horreur et de la mort – exactement celle de la poésie – et, en sens opposé, celle de la science ou du monde réel de l'utilité. Seuls l'utile, le réel, ont un caractère sérieux. Nous ne sommes jamais en droit de lui préférer la séduction : la vérité a des droits sur nous. Elle a même sur nous tous les droits. Pourtant nous pouvons, et même nous devons répondre à quelque chose qui, n'étant pas Dieu, est plus forte que tous les droits : cet impossible auquel nous n'accédons qu'oubliant la vérité de tous ces droits, qu'acceptant la disparition

Sytarie

a attribué 8/10 au livre

L'Impossible

1962 • livre de Georges Bataille

Résumé : Comme les récits fictifs des romans, les textes qui suivent - au moins des deux premiers – se présentent avec l'intention de peindre la vérité. Non que je sois porté à leur croire une valeur convaincante. Je n'ai pas voulu donner le change. Il n'est d'ailleurs pas en principe de roman qui donne le change. Et je ne pouvais songer à le faire à mon tour mieux qu'un autre. Je crois même qu'en un sens mes récits atteignent clairement l'impossible. Ces évocations ont à la vérité une lourdeur pénible. Cette lourdeur se lie peut-être au tait que l'horreur eut parfois dans ma vie une présence réelle. Il se peut aussi que, même atteinte dans la fiction, I'horreur seule m'ait encore permis d'échapper au sentiment de vide du mensonge... Le réalisme me donne l'impression d'une erreur. La violence seule échappe au sentiment de pauvreté de ces expériences réalistes. La mort et le désir ont seuls la force qui oppresse, qui coupe la respiration. L'outrance du désir et de la mort permet seule d'atteindre la vérité. Il y a quinze ans j'ai publié une première fois ce livre. Je lui donnai alors un titre obscur : La Haine de la Poésie. Il me semblait qu'à la poésie véritable accédait seule la haine. La poésie n'avait de sens puissant que dans la violence de la révolte. Mais la poésie n'atteint cette violence qu'évoquant l'Impossible. À peu près personne ne comprit le sens du premier titre, c'est pourquoi je préfère à la fin parler de l'Impossible. Il est vrai, ce second titre est loin d'être plus clair. Mais il peut l'être un jour... : j'aperçois dans son ensemble une convulsion qui met en jeu le mouvement global des êtres. Elle va de la disparition de la mort à cette fureur voluptueuse qui, peut-être, est le sens de la disparition. Il y a devant l'espèce humaine une double perspective : d'une part, celle du plaisir violent, de l'horreur et de la mort – exactement celle de la poésie – et, en sens opposé, celle de la science ou du monde réel de l'utilité. Seuls l'utile, le réel, ont un caractère sérieux. Nous ne sommes jamais en droit de lui préférer la séduction : la vérité a des droits sur nous. Elle a même sur nous tous les droits. Pourtant nous pouvons, et même nous devons répondre à quelque chose qui, n'étant pas Dieu, est plus forte que tous les droits : cet impossible auquel nous n'accédons qu'oubliant la vérité de tous ces droits, qu'acceptant la disparition

DanChaos

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Cabiria

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Margiela_le_faye

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L'Impossible

1962 • livre de Georges Bataille

Résumé : Comme les récits fictifs des romans, les textes qui suivent - au moins des deux premiers – se présentent avec l'intention de peindre la vérité. Non que je sois porté à leur croire une valeur convaincante. Je n'ai pas voulu donner le change. Il n'est d'ailleurs pas en principe de roman qui donne le change. Et je ne pouvais songer à le faire à mon tour mieux qu'un autre. Je crois même qu'en un sens mes récits atteignent clairement l'impossible. Ces évocations ont à la vérité une lourdeur pénible. Cette lourdeur se lie peut-être au tait que l'horreur eut parfois dans ma vie une présence réelle. Il se peut aussi que, même atteinte dans la fiction, I'horreur seule m'ait encore permis d'échapper au sentiment de vide du mensonge... Le réalisme me donne l'impression d'une erreur. La violence seule échappe au sentiment de pauvreté de ces expériences réalistes. La mort et le désir ont seuls la force qui oppresse, qui coupe la respiration. L'outrance du désir et de la mort permet seule d'atteindre la vérité. Il y a quinze ans j'ai publié une première fois ce livre. Je lui donnai alors un titre obscur : La Haine de la Poésie. Il me semblait qu'à la poésie véritable accédait seule la haine. La poésie n'avait de sens puissant que dans la violence de la révolte. Mais la poésie n'atteint cette violence qu'évoquant l'Impossible. À peu près personne ne comprit le sens du premier titre, c'est pourquoi je préfère à la fin parler de l'Impossible. Il est vrai, ce second titre est loin d'être plus clair. Mais il peut l'être un jour... : j'aperçois dans son ensemble une convulsion qui met en jeu le mouvement global des êtres. Elle va de la disparition de la mort à cette fureur voluptueuse qui, peut-être, est le sens de la disparition. Il y a devant l'espèce humaine une double perspective : d'une part, celle du plaisir violent, de l'horreur et de la mort – exactement celle de la poésie – et, en sens opposé, celle de la science ou du monde réel de l'utilité. Seuls l'utile, le réel, ont un caractère sérieux. Nous ne sommes jamais en droit de lui préférer la séduction : la vérité a des droits sur nous. Elle a même sur nous tous les droits. Pourtant nous pouvons, et même nous devons répondre à quelque chose qui, n'étant pas Dieu, est plus forte que tous les droits : cet impossible auquel nous n'accédons qu'oubliant la vérité de tous ces droits, qu'acceptant la disparition

Adr1-Van-Zant

a attribué 8/10 au livre

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1962 • livre de Georges Bataille

Résumé : Comme les récits fictifs des romans, les textes qui suivent - au moins des deux premiers – se présentent avec l'intention de peindre la vérité. Non que je sois porté à leur croire une valeur convaincante. Je n'ai pas voulu donner le change. Il n'est d'ailleurs pas en principe de roman qui donne le change. Et je ne pouvais songer à le faire à mon tour mieux qu'un autre. Je crois même qu'en un sens mes récits atteignent clairement l'impossible. Ces évocations ont à la vérité une lourdeur pénible. Cette lourdeur se lie peut-être au tait que l'horreur eut parfois dans ma vie une présence réelle. Il se peut aussi que, même atteinte dans la fiction, I'horreur seule m'ait encore permis d'échapper au sentiment de vide du mensonge... Le réalisme me donne l'impression d'une erreur. La violence seule échappe au sentiment de pauvreté de ces expériences réalistes. La mort et le désir ont seuls la force qui oppresse, qui coupe la respiration. L'outrance du désir et de la mort permet seule d'atteindre la vérité. Il y a quinze ans j'ai publié une première fois ce livre. Je lui donnai alors un titre obscur : La Haine de la Poésie. Il me semblait qu'à la poésie véritable accédait seule la haine. La poésie n'avait de sens puissant que dans la violence de la révolte. Mais la poésie n'atteint cette violence qu'évoquant l'Impossible. À peu près personne ne comprit le sens du premier titre, c'est pourquoi je préfère à la fin parler de l'Impossible. Il est vrai, ce second titre est loin d'être plus clair. Mais il peut l'être un jour... : j'aperçois dans son ensemble une convulsion qui met en jeu le mouvement global des êtres. Elle va de la disparition de la mort à cette fureur voluptueuse qui, peut-être, est le sens de la disparition. Il y a devant l'espèce humaine une double perspective : d'une part, celle du plaisir violent, de l'horreur et de la mort – exactement celle de la poésie – et, en sens opposé, celle de la science ou du monde réel de l'utilité. Seuls l'utile, le réel, ont un caractère sérieux. Nous ne sommes jamais en droit de lui préférer la séduction : la vérité a des droits sur nous. Elle a même sur nous tous les droits. Pourtant nous pouvons, et même nous devons répondre à quelque chose qui, n'étant pas Dieu, est plus forte que tous les droits : cet impossible auquel nous n'accédons qu'oubliant la vérité de tous ces droits, qu'acceptant la disparition

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1962 • livre de Georges Bataille

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Jerry Blurk

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Aboshin

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Felix L'inoxydable

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L'Impossible

1962 • livre de Georges Bataille

Résumé : Comme les récits fictifs des romans, les textes qui suivent - au moins des deux premiers – se présentent avec l'intention de peindre la vérité. Non que je sois porté à leur croire une valeur convaincante. Je n'ai pas voulu donner le change. Il n'est d'ailleurs pas en principe de roman qui donne le change. Et je ne pouvais songer à le faire à mon tour mieux qu'un autre. Je crois même qu'en un sens mes récits atteignent clairement l'impossible. Ces évocations ont à la vérité une lourdeur pénible. Cette lourdeur se lie peut-être au tait que l'horreur eut parfois dans ma vie une présence réelle. Il se peut aussi que, même atteinte dans la fiction, I'horreur seule m'ait encore permis d'échapper au sentiment de vide du mensonge... Le réalisme me donne l'impression d'une erreur. La violence seule échappe au sentiment de pauvreté de ces expériences réalistes. La mort et le désir ont seuls la force qui oppresse, qui coupe la respiration. L'outrance du désir et de la mort permet seule d'atteindre la vérité. Il y a quinze ans j'ai publié une première fois ce livre. Je lui donnai alors un titre obscur : La Haine de la Poésie. Il me semblait qu'à la poésie véritable accédait seule la haine. La poésie n'avait de sens puissant que dans la violence de la révolte. Mais la poésie n'atteint cette violence qu'évoquant l'Impossible. À peu près personne ne comprit le sens du premier titre, c'est pourquoi je préfère à la fin parler de l'Impossible. Il est vrai, ce second titre est loin d'être plus clair. Mais il peut l'être un jour... : j'aperçois dans son ensemble une convulsion qui met en jeu le mouvement global des êtres. Elle va de la disparition de la mort à cette fureur voluptueuse qui, peut-être, est le sens de la disparition. Il y a devant l'espèce humaine une double perspective : d'une part, celle du plaisir violent, de l'horreur et de la mort – exactement celle de la poésie – et, en sens opposé, celle de la science ou du monde réel de l'utilité. Seuls l'utile, le réel, ont un caractère sérieux. Nous ne sommes jamais en droit de lui préférer la séduction : la vérité a des droits sur nous. Elle a même sur nous tous les droits. Pourtant nous pouvons, et même nous devons répondre à quelque chose qui, n'étant pas Dieu, est plus forte que tous les droits : cet impossible auquel nous n'accédons qu'oubliant la vérité de tous ces droits, qu'acceptant la disparition

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L'Impossible

1962 • livre de Georges Bataille

Résumé : Comme les récits fictifs des romans, les textes qui suivent - au moins des deux premiers – se présentent avec l'intention de peindre la vérité. Non que je sois porté à leur croire une valeur convaincante. Je n'ai pas voulu donner le change. Il n'est d'ailleurs pas en principe de roman qui donne le change. Et je ne pouvais songer à le faire à mon tour mieux qu'un autre. Je crois même qu'en un sens mes récits atteignent clairement l'impossible. Ces évocations ont à la vérité une lourdeur pénible. Cette lourdeur se lie peut-être au tait que l'horreur eut parfois dans ma vie une présence réelle. Il se peut aussi que, même atteinte dans la fiction, I'horreur seule m'ait encore permis d'échapper au sentiment de vide du mensonge... Le réalisme me donne l'impression d'une erreur. La violence seule échappe au sentiment de pauvreté de ces expériences réalistes. La mort et le désir ont seuls la force qui oppresse, qui coupe la respiration. L'outrance du désir et de la mort permet seule d'atteindre la vérité. Il y a quinze ans j'ai publié une première fois ce livre. Je lui donnai alors un titre obscur : La Haine de la Poésie. Il me semblait qu'à la poésie véritable accédait seule la haine. La poésie n'avait de sens puissant que dans la violence de la révolte. Mais la poésie n'atteint cette violence qu'évoquant l'Impossible. À peu près personne ne comprit le sens du premier titre, c'est pourquoi je préfère à la fin parler de l'Impossible. Il est vrai, ce second titre est loin d'être plus clair. Mais il peut l'être un jour... : j'aperçois dans son ensemble une convulsion qui met en jeu le mouvement global des êtres. Elle va de la disparition de la mort à cette fureur voluptueuse qui, peut-être, est le sens de la disparition. Il y a devant l'espèce humaine une double perspective : d'une part, celle du plaisir violent, de l'horreur et de la mort – exactement celle de la poésie – et, en sens opposé, celle de la science ou du monde réel de l'utilité. Seuls l'utile, le réel, ont un caractère sérieux. Nous ne sommes jamais en droit de lui préférer la séduction : la vérité a des droits sur nous. Elle a même sur nous tous les droits. Pourtant nous pouvons, et même nous devons répondre à quelque chose qui, n'étant pas Dieu, est plus forte que tous les droits : cet impossible auquel nous n'accédons qu'oubliant la vérité de tous ces droits, qu'acceptant la disparition

Laura

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L'Impossible

1962 • livre de Georges Bataille

Résumé : Comme les récits fictifs des romans, les textes qui suivent - au moins des deux premiers – se présentent avec l'intention de peindre la vérité. Non que je sois porté à leur croire une valeur convaincante. Je n'ai pas voulu donner le change. Il n'est d'ailleurs pas en principe de roman qui donne le change. Et je ne pouvais songer à le faire à mon tour mieux qu'un autre. Je crois même qu'en un sens mes récits atteignent clairement l'impossible. Ces évocations ont à la vérité une lourdeur pénible. Cette lourdeur se lie peut-être au tait que l'horreur eut parfois dans ma vie une présence réelle. Il se peut aussi que, même atteinte dans la fiction, I'horreur seule m'ait encore permis d'échapper au sentiment de vide du mensonge... Le réalisme me donne l'impression d'une erreur. La violence seule échappe au sentiment de pauvreté de ces expériences réalistes. La mort et le désir ont seuls la force qui oppresse, qui coupe la respiration. L'outrance du désir et de la mort permet seule d'atteindre la vérité. Il y a quinze ans j'ai publié une première fois ce livre. Je lui donnai alors un titre obscur : La Haine de la Poésie. Il me semblait qu'à la poésie véritable accédait seule la haine. La poésie n'avait de sens puissant que dans la violence de la révolte. Mais la poésie n'atteint cette violence qu'évoquant l'Impossible. À peu près personne ne comprit le sens du premier titre, c'est pourquoi je préfère à la fin parler de l'Impossible. Il est vrai, ce second titre est loin d'être plus clair. Mais il peut l'être un jour... : j'aperçois dans son ensemble une convulsion qui met en jeu le mouvement global des êtres. Elle va de la disparition de la mort à cette fureur voluptueuse qui, peut-être, est le sens de la disparition. Il y a devant l'espèce humaine une double perspective : d'une part, celle du plaisir violent, de l'horreur et de la mort – exactement celle de la poésie – et, en sens opposé, celle de la science ou du monde réel de l'utilité. Seuls l'utile, le réel, ont un caractère sérieux. Nous ne sommes jamais en droit de lui préférer la séduction : la vérité a des droits sur nous. Elle a même sur nous tous les droits. Pourtant nous pouvons, et même nous devons répondre à quelque chose qui, n'étant pas Dieu, est plus forte que tous les droits : cet impossible auquel nous n'accédons qu'oubliant la vérité de tous ces droits, qu'acceptant la disparition

Bob-Nimbus

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