Le Floch vieilli. C'est inéluctable. Il se rapproche des plus hauts cercles du pouvoir, devenant un fidèle, presque un intime du Roi Louis XVI et de la Reine Marie-Antoinette. Malheureusement, cet aspect "vie privée" du désormais fameux commissaire au Châtelet dessert l'intrigue policière. Elle est à la fois trop courte, par rapport à l'ensemble du récit, et trop complexe. Il m'a fallu relire la page Wikipédia consacrée à l'affaire du collier pour comprendre l'action, liée aux protagonistes de l'affaire, car J-F Parrot n'a pas pris la peine d'en faire un résumé, ni dans le cours du roman, ni dans les annexes.
Cet inconnu du pont Notre-Dame n'obtient qu'une place toute mineure dans la série. Les "révélations" sur les origines de Le Floch s'avèrent dispensables et invraisemblables (même dans le contexte d'un roman).
Last but not least, la résolution de l'intrigue est particulièrement faible, son seul intérêt étant de montrer les techniques "psychiatriques" qui commencent à se répandre en cette fin de XVIIIe siècle.
Bref, à moins d'être un inconditionnel de la série, passez votre chemin.
LA FIN, RACONTÉE POUR BRILLER EN SOCIÉTÉ / EMMERDER VOTRE VOISIN / S'EN SOUVENIR :
J'ai fini le livre il y a quelques jours et je m'en souviens à peine, c'est dire si ça m'a marqué... En gros, Le Floch déjoue un complot fomenté contre Louis XVI depuis l'Angleterre grâce à des messages transmis par Antoinette, la mère de Louis. Il résout au passage une affaire de vol de médailles fomenté de loin par Breteuil, ministre de la Maison du roi.
On en apprend donc plus sur l'ascendance de Le Floch, qui se retrouve cousin éloigné de Louis XVI (ben voyons !)
L'histoire est résolue, faute de preuves suffisantes, par les aveux d'un témoin hypnotisé, avec la confiance aveugle des "hommes de science" présents dans la série...