Je préviens, je fais des petites fautes d'orthographes!

Je suis un peu déçue à la lecture de ce livre. Je tiens à ce que ma critique soit lu jusqu'au bout parce que cela reste un beau livre. Et que je réajuste ma critique et le nombre d'étoiles apportés.

L'autrice décrit bien les sentiments que les gens lui rapportent, fait des liens avec leur histoire ce qui me plombe la lecture : en gros, à chaque cas, son sentiment et donc sa fatalité. L'autrice amène le lecteur à decortiquer ses sentiments et/ou son ressentiment de façon pédagogue pour mieux l'accepter et c'est je crois, LE point fort de ce livre. Que je recommande pour le coups. Cependant, pour moi, tout n'est pas lié aux frustrations du passés, si on revit un sentiment déplaisant c'est bien qu'il y a DES facteurs environnementaux qui s'y prêtent. Je reproche à l'autrice cette approche naïve, elle donne l'impression pour les victimes que nous sommes tous (puisque régie par la loi des sentiments) de rester en surface de la réalité. L'auteure suscite des sentiments d'empathies, d'indulgence et soumet le lecteur à son point de vu. Ce qui a été très difficile pour moi à la fin du chapitre 31 par exemple : dans ce chapitre, elle oublie l'unité de chacun, fait des généralités, impose, englobe, utilise les sentiments (même mal vécu) dans une direction, à l'unisson, portant une voix féministe (?) qui est la sienne (je suppose), et qui m'amene à me demander en tant que lectrice à qui est destiné ce livre. A qui fait-on la leçon? L'auteure me fait douter sur la nature de son livre destiné au développement personnel. J'aurais apprécié qu'elle donne plus de place aux victimes dans son ouvrage. Qu'il y ait, par exemple, je sais pas moi, plus de recherche sur les aspects technologiques (la robotisation) qui met une pression de dingue dans le monde de l'emploi, qui favorise des cabales et des solidarités malsaine mais pas que... De la mouvance du monde depuis l'apparition des médias, et ce que veut dire les micro sociétés dans une société (celles à part du monde des entreprises). Je ne sais pas ce que s'est, pourtant, on en parle. Des petites choses de par et d'autres qui font du bien mine de rien. Peut être qu'une personne dite vulnérable comme cité tendra plus vers l'extrémisme, quelles sortes d'extremismes déjà ? Une personne peut vouloir s'epurer en l'étant sans pour autant faire partie d'un groupe ou chercher à en constituer un. Peut etre que c'est l'etape vers la construction d'une opinion ou de ce qu'on ne veut plus. Parcontre, je ne comprends pas le fanatisme surtout avec tout ce qu'on a à notre disposition à notre époque. Ce que je veux dire, c 'est que j'aurais apprécié que l'auteure mette un peu plus les mains dans la merde pour ceux qui ont perdu l'estime d'eux même par des fractures répétées. Meme si la notion de victime n'existe pas dans ce livre, ne pas dire certaines réalitées c'est aussi le nier. Je suis une pacifiste ET une non violente et je ne m'identifie pas dans l'ouvrage. Tendre l'autre joue cité comme le moyen "d'être" face à l'adversité pour mettre l'autre face à ce qu'il est, c'est pas sain! Avoir ce genre de dialogue alors que nuire est de rigueur, bon courage! J'estime ne pas avoir à me substituer dans ce cas de figure à la conscience des autres. Ce n'est le role de personne. Il y a des gens qui sont beaucoup trop éloignés de ce qu'il devrait être pour ressentir une once de culpabilité lorsqu'ils font du mal aux autres. Il y a des gens qui se dédouane de leurs responsabilités, qui accusent les autres de leurs propres impertinences. Qui lira ce livre ? Certainement pas les gens pour qui une quête de sens n'est qu'un lointain souvenir.

Florinaa
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Créée

le 3 oct. 2023

Critique lue 19 fois

Florinaa

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