L'Odyssée de l'Endurance par Nooky
"Ils étaient chez eux et n'avaient aucune raison de souci ou de crainte ; s'ils pensaient à quelque chose, ils trouvaient sans doute le jour idéal pour un joyeux voyage sur la glace agitée. Pour nous c'était un jour qui semblait nous conduire vers plus de jour du tout."
Même si l'enfer blanc offre un cadre parfait pour une aventure qui pousse aux limites de l'humain, la lecture est pour la plupart du temps assez monotone avec un ton très descriptifs, voir répétitif, suivant le schéma ; une unité de temps, une unité de distance et la météo du jour. D'ailleurs le fait que les Unités de mesure anglo-saxonnes ne soient pas toutes converties est un frein assez conséquent à l’intérêt que l'on peut porter à ces données. Les rares passages imagés et poétiques font l'effet d'un rayon de soleil au milieux du blizzard, peut être que c'est une analogie de l'auteur pour nous faire expérimenter l’environnement local.
Concernant les hommes, l’équipage semble tellement soudés et sans défauts qu'on à l’impression que les difficulté rencontrées sont au final, pas si terrible que ça. Seul le passage du voyage du James Caird est vraiment palpitant avec cette tension permanente et le sentiment de libération qui grandi à chaque mètre gagné. La fin du livre décrit l'autre coté de l’expédition et même si l'issue est plus dramatique, je l'ai trouvé lisse et sans intérêt après la lecture de l'aventure principale.