Désolé Sévérian, mais je n'irai pas plus loin.
La fin du premier tome se termine pas ces mots "Si tu ne souhaites pas aller plus loin en ma compagnie, lecteur, je ne saurais te blâmer : le chemin n'est pas facile."
Et bien, je n'irai pas plus loin.
J'ai essayé pourtant ! plusieurs fois pendant ma lecture, j'ai renoncé , puis je me suis forcé à reprendre le livre à chaque fois, poussé par les critiques dithyrambiques lues sur senscritique.com et l'envie, je l'avoue, d'en savoir un peu plus sur cet univers.
J'ai connu le même dilemme lors de ma lecture du Soldat des brumes (du même auteur) que j'ai réussi à terminer après beaucoup d'efforts .. et qui au final, m'a plutôt déçu. Bien que le Soldat en question souffrait d'un mal lui faisant oublier son passé et qu'à l'inverse le Bourreau du Nouveau Soleil n'oublie rien du sien, les modes narratifs sont les mêmes. Un voyage initiatique, des rencontres, un héro qui subit les événements sans y comprendre grand chose.
Il est difficile d'analyser cette perception qu'on a d'un livre .. peut-être le style, la manière d'aborder le sujet. Je suis persuadé que le même sujet, traité par un Dan Simmons ou un Guy Gavriel Kay m'aurait passionné.
A ma grande déception, je laisse donc Sévérian à son aventure dans ce futur mâtiné de moyen-âge et de haute technologie.