Point final?
Conclusion décevante, du aux incohérences et au "bâclage" de l'auteur. On sent qu'il voulait en finir, et les derniers chapitres racontent beaucoup de chose en très peu de pages, ce qui altère...
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le 8 juil. 2012
J'avais laissé les aventures des petits génies de l'école de guerre de la FI (Flotte Intergalactique, tout un programme...) il y a deux étés et voilà le beau temps revenu, et avec lui l'envie de replonger dans les méandres tortueux de la stratégie politique la plus échevelée. J'ai donc retrouvé avec bonheur mes pantoufles en peau de doryphore et replongé dans les avanies de ce que l'intelligence la plus dévoyée peut produire. Card s'y entend pour battre les cartes et brouiller les pistes : rien n'est jamais acquis, avec lui. C'est ce qu'on aime, moi mais aussi tous ces lecteurs spécialistes de son univers qui l'aident à ne pas se prendre les pattes dans l'écheveau serré de ses trames perverses. Cette fois, les vétérans (adolescents) du djish d'Ender, bien installés à la tête des grands pays de notre Terre du futur après la pagaille causée par Achille, font ce qu'ils ont appris et excellent à faire : la guerre. Une fois la menace extraterrestre évacuée, l'homme revient donc à ses petites marottes mortifères et met toutes ses ressources à nuire et surtout à se nuire. Mais l'Hégémon ne l'entend pas de cette oreille, et lui, il a Bean. Bean qui était gros comme un haricot au tome I de la saga des ombres et qui est désormais un géant consumé par une maladie génétique incurable. On prend toutes ces données, on rajoute la folie métaphysique de Virlomi, les visées hégémoniques de l'Islam, la supervision pas tout à fait neutre de la FI, on secoue bien fort, un œil sur le thermomètre, et on se délecte des complications infinies qui vont en ressortir. Pas la peine de trop se creuser les méninges, l'auteur s'en charge, en fouinant avec délectation dans les cerveaux en surchauffe de ses petits prodiges férus de stratégie. C'est peut-être la limite de sa science de l'intrigue : il abuse un peu des hypothèses de départ, et ses dénouements surgissent parfois comme des diables de leur boîte après un exposé des contraintes redoutablement complexe. Qu'à cela ne tienne, on est entre de bonnes mains. Je regrette jusque que Bean ait perdu en substance en comparaison de personnages comme Petra, Peter ou Alaï.
Créée
le 2 juil. 2018
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