(...) L’auteur, un peu comme il l’avait fait dans « Tancrède », se réapproprie certaines figures historiques pour y fondre l’influence de l’Orvet et expliquer certains événements. Ainsi, on retrouve au sein de ce roman Gustave Eiffel, l’empereur Octavien, ou bien Saint Thomas d’Aquin (qui en surprendra plus d’un !). L’écriture est belle, précieuse même, mais sans doute un peu trop sage. Le roman entier est d’ailleurs à cette image : il est intéressant, une telle ode à la femme, emplie d’érudition (l’historien Bellagamba est captivant !), n’est pas si courante, mais il m’a manqué ce petit quelque chose en plus qui le fasse réellement décollé. Il n’en reste pas moins qu’Ugo Bellagamba nous offre là un roman fin et subtil, très bien écrit, et qui se lit très rapidement. Une petite friandise pas si anodine qu’il n’y parait, à plusieurs niveaux de lecture, du Bellagamba pur jus finalement !