Ecrit en anglais et publié en 2006, le second roman (en anglais) d'Elif Shafak est traduit en français en 2007 et préfacé par Amin Maalouf de l'académie française. Début long, lourd, ennuyeux, mal écrit, humour pas drôle, très cliché, puis ça finit par décoller un peu. Mais on comprend assez vite ce qui va se passer, et l'ensemble est finalement cousu de fil blanc. Roman très largement surcoté. Seuls les éléments surnaturels sortent du lot. À conseiller plutôt à un public ado/adulescent (entre 14 et 21 ans).
L'auteure du roman a été accusée par le gouvernement turc d'avoir porté atteinte à l'identité turque, en raison de l'évocation du génocide arménien - toujours nié par l'état turc - dans le roman, mais le procès s'est soldé par un non lieu. Le génocide arménien est un sujet sérieux et important, trop sérieux pour être laissé à des écrivains moyens comme Madame Shafak.