Un personnage par chapitre raconte son témoignage dans lequel la chaussure sur le toit joue un rôle différent, parfois anecdotique, parfois essentiel, souvent absurde. Et cette absurdité est d'autant plus flagrante lorsque le style est pompeux, risible, tels ces protagonistes à l'égo surdimensionné qui finissent par être oubliés les premiers.
Alors que cette vieille dame qui harcèle les pompiers à cause d'une galoche mal placée restera longtemps dans ma mémoire.
Bien entendu, il ne peut être question de chaussure sans faire référence au soulier le plus célébré de la littérature : celui de Cendrillon, que l'on retrouve dans une parodie de conte à la fin bien évidemment non heureuse. L'escarpin doré d'une belle inconnue est un peu comme l'illusion du grand amour : à laisser à leur place, dans la fiction (et non à exposer sur le manteau de la cheminée).
Le grand amour ressemble plutôt au Chant de l'attente, chapitre trois.