Comme ce n'étaient pas mes personnages favoris, je n'en attendais pas grand-chose mais leurs histoires restent fort agréables.
Tome 7: Hyacinthe, la plus jeune de la bande, n’arrive pas à se marier : probablement parce qu’elle n’arrive pas à trouver chaussure à son pied… probablement, aussi, parce qu’elle n’arrive pas à taire sa franchise. La voilà pourtant partie pour aider le beau Garrett Saint-Clair dans une chasse au trésor bien étrange...
Honnêtement, c’est à partir de ce moment-là que je me suis dit que Julia Quinn se répétait un peu trop. Si l’idée de la chasse au trésor est intéressante -bien qu’elle se conclue d’une manière drastiquement nulle, toute l’intrigue autour du père bourreau m’a beaucoup rappelé Simon dans le premier tome. Comme Garrett, son père est un petit connard qui lui pourrit la vie même mort. Ici, Lord Saint-Clair remporte haut la main la palme du pire père de l’univers… et du coup, son intrigue fait doublon…
L’histoire se répète d’autant plus que Garrett est, devinez-quoi, un libertin !
Mais bon, dans l’ensemble, ça reste un bon roman. Juste, Hyacinthe n’est pas un personnage assez approfondi pour qu’on s’intéresse pleinement à son histoire et le Syndrome d’Arya Stark risque d’arriver dans la série Netflix : qu’est-ce que ce syndrome ? Et bien, c’est quand on a passé une série entière à voir un personnage enfantin très attachant grandir… pour le voir devenir adulte de la pire des manières : en perdant sa virginité à l’écran !
Du coup, dans le cas de Hyacinthe, je me demande ce qu’ils vont faire : changer d’actrice ou se calmer avec les scènes de sexe (bon, ils auront le temps de réfléchir à cette question puisqu’ils sont qu’à la saison 2) ?
Tome 8: Gregory, dernier célibataire de la famille Bridgerton, rêve de trouver le grand Amour. Il croit l’avoir trouvé en la personne d’Hermione, la plus belle fille de la saison, au détriment de Lucinda, la meilleure amie de cette dernière…
Même critique que pour le précédent tome : on retrouve le cliché du parent castrateur, on retrouve le cliché du coup de foudre au premier regard, on retrouve un couple compromis par le plus grand des hasards et pour une connerie… alors certes, tout cela est montré d’un point de vue fort différent que dans les autres tomes, prouvant que Quinn sait toujours raconter quelque chose mais, comme la conclusion de certaines de ses intrigues est assez… étrange, inutile de vous dire que ça nous laisse coi. Je ne suis pas sûre que Kate aurait réagi comme elle a réagi avec Hermione et le frère de Lucy, dix ans plus tôt. En tout cas, ça fait toujours plaisir de voir une personne aussi aimée revenir dans la saga pour si peu. Bon, je suis méchante : l’intrigue autour du chantage était assez sympathique, de quoi tenir en alerte jusqu’au bout. Mais du coup, c’est assez triste qu’elle arrive au milieu et se conclue à la toute-toute fin. Surtout si c’est pour, après, enchaîner sur la vie conjugale de Gregory et de Lucinda…
Donc fin de saga relativement satisfaisante mais encore heureux qu’il n’y en ait plus aucun de gosses Bridgerton à marier.
Et honnêtement, je ne suis pas sûre d’avoir envie de découvrir les « aventures » matrimoniales de leur propre descendance…