L'actualité sur La Chute d'un ange
Les dernières actions
1838 • livre de Alphonse de Lamartine
Résumé : Ceci est encore un épisode du poème dont Jocelyn fait partie. C’est une page de plus de cette œuvre de trop longue haleine dont je me suis tracé le plan de bonne heure, et dont j’ébaucherai quelques fragments de plus jusqu’à mes années d’hiver, si Dieu m’en réserve. La nature morale en est le sujet, comme la nature physique fut le sujet du poète Lucrèce. L’âme humaine et les phases successives par lesquelles Dieu peut lui faire accomplir ses destinées perfectibles, n’est-ce pas le plus beau thème des chants de la poésie ? Je ne me fais point illusion sur l’impuissance de mon faible talent et sur la brièveté de la vie, comparées à une semblable entreprise ; aussi je ne prétends rien achever. Quelques pas chancelants et souvent distraits dans une route sans terme, c’est le lot de tout philosophe et de tout artiste. Les forces, les années, les loisirs manquent. Les jours de poète sont courts, même dans les plus longues vies d’homme. La poésie n’est que ce qui déborde du calice humain. On ne vit pas d’ivresse et d’extase, et ceux qui commandent à un poète d’être toujours poète ressemblent à ce calife qui commanda à ses esclaves de le faire vivre de musique et de parfums : il mourut de volupté et d’inanition.
1838 • livre de Alphonse de Lamartine
Résumé : Ceci est encore un épisode du poème dont Jocelyn fait partie. C’est une page de plus de cette œuvre de trop longue haleine dont je me suis tracé le plan de bonne heure, et dont j’ébaucherai quelques fragments de plus jusqu’à mes années d’hiver, si Dieu m’en réserve. La nature morale en est le sujet, comme la nature physique fut le sujet du poète Lucrèce. L’âme humaine et les phases successives par lesquelles Dieu peut lui faire accomplir ses destinées perfectibles, n’est-ce pas le plus beau thème des chants de la poésie ? Je ne me fais point illusion sur l’impuissance de mon faible talent et sur la brièveté de la vie, comparées à une semblable entreprise ; aussi je ne prétends rien achever. Quelques pas chancelants et souvent distraits dans une route sans terme, c’est le lot de tout philosophe et de tout artiste. Les forces, les années, les loisirs manquent. Les jours de poète sont courts, même dans les plus longues vies d’homme. La poésie n’est que ce qui déborde du calice humain. On ne vit pas d’ivresse et d’extase, et ceux qui commandent à un poète d’être toujours poète ressemblent à ce calife qui commanda à ses esclaves de le faire vivre de musique et de parfums : il mourut de volupté et d’inanition.
1838 • livre de Alphonse de Lamartine
Résumé : Ceci est encore un épisode du poème dont Jocelyn fait partie. C’est une page de plus de cette œuvre de trop longue haleine dont je me suis tracé le plan de bonne heure, et dont j’ébaucherai quelques fragments de plus jusqu’à mes années d’hiver, si Dieu m’en réserve. La nature morale en est le sujet, comme la nature physique fut le sujet du poète Lucrèce. L’âme humaine et les phases successives par lesquelles Dieu peut lui faire accomplir ses destinées perfectibles, n’est-ce pas le plus beau thème des chants de la poésie ? Je ne me fais point illusion sur l’impuissance de mon faible talent et sur la brièveté de la vie, comparées à une semblable entreprise ; aussi je ne prétends rien achever. Quelques pas chancelants et souvent distraits dans une route sans terme, c’est le lot de tout philosophe et de tout artiste. Les forces, les années, les loisirs manquent. Les jours de poète sont courts, même dans les plus longues vies d’homme. La poésie n’est que ce qui déborde du calice humain. On ne vit pas d’ivresse et d’extase, et ceux qui commandent à un poète d’être toujours poète ressemblent à ce calife qui commanda à ses esclaves de le faire vivre de musique et de parfums : il mourut de volupté et d’inanition.
1838 • livre de Alphonse de Lamartine
Résumé : Ceci est encore un épisode du poème dont Jocelyn fait partie. C’est une page de plus de cette œuvre de trop longue haleine dont je me suis tracé le plan de bonne heure, et dont j’ébaucherai quelques fragments de plus jusqu’à mes années d’hiver, si Dieu m’en réserve. La nature morale en est le sujet, comme la nature physique fut le sujet du poète Lucrèce. L’âme humaine et les phases successives par lesquelles Dieu peut lui faire accomplir ses destinées perfectibles, n’est-ce pas le plus beau thème des chants de la poésie ? Je ne me fais point illusion sur l’impuissance de mon faible talent et sur la brièveté de la vie, comparées à une semblable entreprise ; aussi je ne prétends rien achever. Quelques pas chancelants et souvent distraits dans une route sans terme, c’est le lot de tout philosophe et de tout artiste. Les forces, les années, les loisirs manquent. Les jours de poète sont courts, même dans les plus longues vies d’homme. La poésie n’est que ce qui déborde du calice humain. On ne vit pas d’ivresse et d’extase, et ceux qui commandent à un poète d’être toujours poète ressemblent à ce calife qui commanda à ses esclaves de le faire vivre de musique et de parfums : il mourut de volupté et d’inanition.