Peu de surprises pour ce dernier tome, mais tout ce que l'on a pu attendre depuis les débuts de la trilogie est là et bien là.
Il règne sur le récit un souffle plus épique que sur les précédents, empli d'élans de solidarité collective et de grandeur d'âme certes un peu mièvre, mais très plaisant à lire.
Les deux derniers guerriers du silence sont une vraie réussite. Malgré leur apparition tardive dans la trilogie, ils réussissent la performance d'être complets et complexes. On se prend même à regretter d'avoir passé un tome complet en compagnie d'un petit Jek pas plus intéressant que ça alors que Whu et Guë auraient été de formidables héros à développer.
Les nouveaux mondes que l'on traverse, eux, sont assez inégaux. Si Arratan/Hyponéros est une bonne surprise par ses forêts de vaisseaux et d’androïdes décharnés contemplant le coeur du blouf, Platonia la non-platonique est beaucoup moins réussie alors qu'on en sentait le potentiel.
Reste une fin de qualité, dans laquelle on apprécie de voir le combat intérieur de chacun de nos douze piliers et un Tixu n'échappant pas à son destin.