La clef des mensonges par Stepan_Adamson
J'aime le style de Jean-Bernard Pouy que j'ai découvert avec "Spinoza encule Hegel" (je ne cache pas avoir lu ce livre rien que pour le titre), même si parfois je suis moins réceptif comme avec "La belle de Fontenay".
Mais parlons du livre en question, il nous parle de réveil, de salut dans les livres, de relation, de lutte
Oui de lutte, lutte d'un homme contre le système. Système dont il est ici nulle critique de ses composantes, à savoir les Hommes. Des Hommes identifiables non pas par leur unicité mais par leur utilité dans la société (leur profession en somme).
Car ici c'est le récit d'une personne qui se réveille alors que son métier prône plutôt une uniformisation et une conformité d'ordre verticale. Ce réveil s'opère grâce à la rencontre qu'il fait avec une personne qui est tout de suite identifiable comme son opposé et de la relation qui se crée entre le vieux et la jeune.
Mais ce réveil n'est pas que le fruit d'une rencontre, il est également le fruit d'une situation, où comment se retrouver face à une situation inédite et inattendue, un accident, peut pousser un homme à agir de son propre chef, pour ne plus être qu'un instrument mais l'expression de sa propre volonté.
Au lecteur de voir si ce réveil sera salvateur ou destructeur.