Confus du début à la fin

Un livre court et très plaisant, qui explore aisément les épanouissements de la vie universitaire et surtout bien sûr les « sentiments », à fortiori l’admiration que développe souvent un étudiant envers un professeur, les enseignants (chercheurs ou non) étant si impressionnants, notamment à cause de leur verbe et de leur culture encyclopédique.

La lecture de Zweig nous laissera tous, je pense, penser à notre propre « modèle », à ce ou cette professeur.e qu’on a tant admiré, que ce soit au collège, au lycée ou à la fac, qui nous a marqué par bien des aspects et dont on retiendra le nom pour longtemps, si ce n’est pour toujours (s/o Monsieur Foulon perso).

Spoiler :

Je n’ai rien vu venir aux retournements de situation finaux, de l’infidélité de la femme du professeur avec son étudiant, des sentiments du pr pour ce dernier et de son histoire aussi triste qu’émouvante. Je suis resté naïf et aveugle, au moins autant que le personnage principal.
Finalement et pour reprendre les mots de la femme, je ne suis encore « qu’un enfant, un enfant qui ne voit rien »