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Sept

La Connaissance de la douleur

La cognizione del dolore

1941 • livre de Carlo Emilio Gadda

Résumé : «Rédigée de 1938 à 1941, La Connaissance de la douleur paraît partiellement en revue, puis, lors de sa réédition en 1970, Gadda ajoute à la fin du roman deux chapitres écrits trente ans plus tôt mais à peine retouchés. Le dernier d'entre eux, enraciné autour du meurtre de la mère du héros, est inachevé (on estime qu'il lui manque une dizaine de pages, dix pages qui privent le lecteur de l'identité du meurtrier). Pour l'essentiel, ce roman-là est un portrait : celui d'un hidalgo, entendez un bourgeois (ce qu'était Don Quichotte), vivant au Maradagàl, état limitrophe du Parapagàl, tout deux nés de l'imagination de Gadda et situés quelque part en Amérique latine, non loin de la Cordillère des Andes. Alter ego de l'auteur, Gonzalo Pirobutirro d'Eltino est ingénieur ; il exècre sa mère, qu'il blâme pour l'argent qu'elle dilapide en payant des bons à rien. Ajoutez à cela qu'il est célibataire, affligé d'une gloutonnerie digne d'un Gargantua, mais alors un Gargantua devenu gourmet, et qu'il est capable de toutes les folies, par exemple piétiner le portrait de son père défunt, et pourquoi pas de trucider sa propre mère (quand cette dernière se trouve victime d'une tentative de meurtre, c'est évidemment sur lui que le lecteur porte ses soupçons). (...) La Connaissance de la douleur a la consistance des grands romans de son siècle (de ceux de Joyce à ceux d'Arno Schmidt). De ces monuments sur lesquels il faut revenir, chaque nouvelle lecture les révélant davantage, sans pour autant les épuiser.» Didier Garcia, Le Matricule des anges

Swann Rembert
-plouf

Haha programme très boudhiste

Le 13 avr. 2024

tobou

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artjau

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Carnet de lectures 2024

La Connaissance de la douleur

La cognizione del dolore

1941 • livre de Carlo Emilio Gadda

Résumé : «Rédigée de 1938 à 1941, La Connaissance de la douleur paraît partiellement en revue, puis, lors de sa réédition en 1970, Gadda ajoute à la fin du roman deux chapitres écrits trente ans plus tôt mais à peine retouchés. Le dernier d'entre eux, enraciné autour du meurtre de la mère du héros, est inachevé (on estime qu'il lui manque une dizaine de pages, dix pages qui privent le lecteur de l'identité du meurtrier). Pour l'essentiel, ce roman-là est un portrait : celui d'un hidalgo, entendez un bourgeois (ce qu'était Don Quichotte), vivant au Maradagàl, état limitrophe du Parapagàl, tout deux nés de l'imagination de Gadda et situés quelque part en Amérique latine, non loin de la Cordillère des Andes. Alter ego de l'auteur, Gonzalo Pirobutirro d'Eltino est ingénieur ; il exècre sa mère, qu'il blâme pour l'argent qu'elle dilapide en payant des bons à rien. Ajoutez à cela qu'il est célibataire, affligé d'une gloutonnerie digne d'un Gargantua, mais alors un Gargantua devenu gourmet, et qu'il est capable de toutes les folies, par exemple piétiner le portrait de son père défunt, et pourquoi pas de trucider sa propre mère (quand cette dernière se trouve victime d'une tentative de meurtre, c'est évidemment sur lui que le lecteur porte ses soupçons). (...) La Connaissance de la douleur a la consistance des grands romans de son siècle (de ceux de Joyce à ceux d'Arno Schmidt). De ces monuments sur lesquels il faut revenir, chaque nouvelle lecture les révélant davantage, sans pour autant les épuiser.» Didier Garcia, Le Matricule des anges

_kafkaienne
La Connaissance de la douleur

La cognizione del dolore

1941 • livre de Carlo Emilio Gadda

Résumé : «Rédigée de 1938 à 1941, La Connaissance de la douleur paraît partiellement en revue, puis, lors de sa réédition en 1970, Gadda ajoute à la fin du roman deux chapitres écrits trente ans plus tôt mais à peine retouchés. Le dernier d'entre eux, enraciné autour du meurtre de la mère du héros, est inachevé (on estime qu'il lui manque une dizaine de pages, dix pages qui privent le lecteur de l'identité du meurtrier). Pour l'essentiel, ce roman-là est un portrait : celui d'un hidalgo, entendez un bourgeois (ce qu'était Don Quichotte), vivant au Maradagàl, état limitrophe du Parapagàl, tout deux nés de l'imagination de Gadda et situés quelque part en Amérique latine, non loin de la Cordillère des Andes. Alter ego de l'auteur, Gonzalo Pirobutirro d'Eltino est ingénieur ; il exècre sa mère, qu'il blâme pour l'argent qu'elle dilapide en payant des bons à rien. Ajoutez à cela qu'il est célibataire, affligé d'une gloutonnerie digne d'un Gargantua, mais alors un Gargantua devenu gourmet, et qu'il est capable de toutes les folies, par exemple piétiner le portrait de son père défunt, et pourquoi pas de trucider sa propre mère (quand cette dernière se trouve victime d'une tentative de meurtre, c'est évidemment sur lui que le lecteur porte ses soupçons). (...) La Connaissance de la douleur a la consistance des grands romans de son siècle (de ceux de Joyce à ceux d'Arno Schmidt). De ces monuments sur lesquels il faut revenir, chaque nouvelle lecture les révélant davantage, sans pour autant les épuiser.» Didier Garcia, Le Matricule des anges