Au début, il faut bien reconnaître que c'est un peu fouillis : un architecte qui travaille en Russie et qui se remémore son enfance passée avec une mystérieuse personne qui a manifestement beaucoup compté pour lui. Une fois le mystère dissipé et il faut bien compter 300 pages, débute un second roman tout à fait épatant, qui explique bien le titre. La description fine de la vie quotidienne dans ce corps de ferme au milieu de nulle part,sous forme de joyeux bordel inorganisé plein de fraicheur, de tendresse et d'amour est tout bonnement roborative et réconfortante. Seule question mais pourquoi avoir écrit ce préambule aussi long? qui a sans doute découragé nombre de lecteurs