Difficile, pour les auteurs, de se faire une place au soleil de la rentrée littéraire tant le nombre de livres édités pour l’occasion est conséquent. Dans ces conditions, que faire pour donner envie à des gens qui ne vous connaissent pas de lire ce roman dont vous êtes si fier ? Héler le chaland déambulant dans les allées des salons littéraires avec un sourire chaleureux et amène semble être une bonne solution, puisque c’est de cette manière que La Danse des oubliés, le second roman de Johanna Krawczyk s’est retrouvé entre les mains de la femme que j’aime et qui a eu l’extrême bonté de me le prêter alors même qu’elle ne l’a pas encore lu.
Je tiens donc à remercier Johanna Krawczyk de nous avoir fait arrêter à sa table et de nous avoir parlé de son roman avec tant de passion qu’elle nous a convaincus de le lui acheter, car ce livre a été si agréable à lire que je l’ai lu d’une traite. Il faut dire que le récit de cette adolescente de dix-sept ans qui se met en quête de l’assassin de sa sœur cadette en compagnie d’un type ostracisé par le reste du village et de vingt ans son aîné n’est pas seulement poétique, mais également poignant et, surtout, rondement mené. Ajoutez à cela un twist et des révélations finales crédibles, et vous comprendrez pourquoi, une fois commencé, il m’a été impossible de lâcher ce livre.