On suit avec grand intérêt les coulisses du travail de cette juge d’instruction autant que sa vie personnelle. Le début du roman est intime et doux. On comprends cette femme avec ses difficultés, ses joies, ses choix, ses peines et ses peurs.
Et alors qu’on pourrait craindre d’une certaine lenteur au milieu du livre, le récit vient nous surprendre et nous emmener à ne plus le lâcher jusqu’à la fin. On est plongé au coeur de l’horreur qu’on aurait préféré oublier, au coeur de l’intime qui se melange avec le professionnel.
Un récit pluriel de l’identité d’une société traumatisée.