Mémoires d'une dignité
Une fresque vivante de la nation américaine de 1878, entre la fin de la conquête continentale et le début de l'impérialisme US, entre valeurs morales américaines historiques et pragmatisme...
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le 1 juil. 2014
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Howard Fast est certainement un homme courageux. Mis au ban un temps aux Etats-Unis pour ses idées de gauche et même communistes, l'écrivain et scénariste notamment de Spartacus de Kubrick aime s'attaquer à des sujets qui chatouillent les idées établies par l'Oncle Sam.
Avec La Dernière Frontière, l'homme évoque tout simplement la spoliation des territoires indiens par les Blancs, il évoque les réserves indiennes qui ne sont que de lents mouroirs pour les Peaux-Rouges et enfin, il n'hésite pas à travers les faits qu'il évoque de faire comprendre au lecteur qu'on assite à un génocide.
Car, c'est bien de cela qu'il s'est agi avec les natifs américains de la part de l'envahisseur blanc depuis le moment où les pieds des colons ont été posés sur le sol du Nouveau-Monde.
C'est pourtant à travers un exploit d'une tribu cheyenne que le lecteur nous fait découvrir ces états de fait. Car oui, il y a eu un peuple qui en a eu assez de se réserve et qui a entrepris de remonter l'Amérique du Sud au Nord afin de retrouver ses territoires des Black Hills en partant de l'Oklahoma.
Un voyage qui ne laissera aucun répit aux Indiens. Les Américains via leur gouvernement et l'envoi des Tuniques Bleues, via la création d'une milice dans une ville vont tout faire pour empêcher ces hommes d'atteindre leur but et de retrouver la terre de leurs ancêtres.
C'est un roman froid, dur où même le simple homme semble complètement dépassé par la portée de ses actes. Il en prend parfois conscience mais cela ne change absolument rien. C'est un roman dur, d'une certaine froideur dont les sentiments sont relégués derrière l'objectif des Tuniques Bleues alors que le peuple indien se considère comme déjà mort.
Un roman essentiel sur l'histoire des natifs américains.
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Créée
le 3 avr. 2022
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