Durant les sombres années nazis, Aragon s'est battu pour la liberté d'expression. Grâce à un réseau d'ouvriers et d'imprimeurs, le poète réussit à faire publier de nombreuses publications subversives pour l'époque. Osées et intelligentes pour notre société contemporaine.
Ce recueil de poésie est synonyme de liberté. "François la Colère" fut un de ses pseudonymes. Bon à savoir lorsqu'on se retrouve à lire sa rage. Une rage, oui, mais exprimée avec lyrisme. Bien qu'Aragon s'afflige du détachement des français face à l'Occupation, préférant se soumettre au gouvernement de Vichy plutôt que de se révolter, il s'évertue à les appeler à ne pas capituler face aux oppresseurs. Les poèmes invoque l'espoir en dénonçant la mollesse, quasi nonchalante, française, fardeau des résistants durant la Seconde Guerre mondiale.
De plus, Elsa est omniprésente. Dans une sorte de schizophrénie poétique, elle est aussi bien la femme aimée que la patrie assiégée (cf Elsa au miroir).

C'est un bon bouquin pour comprendre la Seconde Guerre mondiale comme pour un dimanche soir où on se sent capituler.
Pauline_C
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le 6 mars 2013

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