Je me démasque immédiatement, j’ai adoré « la vérité sur l’affaire Harry Quebert », malgré ses défauts évident. J’avais donc une grosse attente pour « La disparition de Stéphanie Mailer »
J’en ressors avec le sentiment d’un roman qui a accentué ses forces comme ses faiblesses. La virtuosité de la structure est la, toujours aussi impressionnant et les personnages, foisonnant, m’ont paru plus intéressant.
En revanche cette course effrénée à la fausse piste et autres twist, devient grotesque sur les 100/150 dernière pages, faisant basculer le roman dans une sorte de 24 heures Chrono littéraire.
Je reste néanmoins conquis, tant la structure complexe du livre, tel de l’horlogerie suisse, m’a tenu en haleine tout autant que passionné.
Je pense par contre que Dicker n’a pas encore écris son chef d’œuvre. Débarrasse de cette course au « retournement de situation » artificielle, il entrerait vraiment dans la court des grands selon moi.