La chronique littéraire sur les radios de l'Arc jurassien
Entre onirisme et surréalisme, Laia Fabregas, espagnole émigrée aux Pays-Bas pendant ses études, écrit La fille aux neuf doigts en néerlandais sur fond de Franquisme en Catalogne révolutionnaire.
Laura perd petit à petit ses doigts, dans des situations de plus en plus saugrenues, à la limite de la fabulation. La révélation finale n'en est que plus frappante, un brusque retour à la réalité telle une gifle.
Les mensonges de toute une vie construisent l'univers de Laura, qui se ment à elle même, qui nous ment à nous, le lecteur, et réussit à lever le voile dans un dernier mensonge, si dur qu'il ne peut pas résister, et toute l'histoire prend un tel sens que le scénario est véritablement mené de main de maître.