Le roman est original car il ne repose pas exclusivement sur l’enquête autour de la disparition d’une jeune fille – ce qui est pourtant en filigrane du récit – mais plutôt la façon dont la police, les médias et l’opinion publique fabriquent un fait divers. Ce thème est d’ailleurs extrêmement bien traité par l’auteur !
Le problème avec ce roman, c’est qu’on sort du schéma classique de l’enquête, ce qui donne parfois cette impression de lenteur et de ne pas avancer… De plus, le quiproquo sur les personnages les rendent antipathiques et il devient difficile de s’y attacher, mais c’est bien le but de la manoeuvre !
La fin du roman est captivante et j’ai tout de même eu de belles surprises ! Le personnage du professeur comme celui du commissaire de police, bien qu’un peu agaçants à première vue, s’avèrent être tout en relief.
J’ai regardé quelques jours après l’adaptation cinématographique avec notamment Jean Reno, réalisée par Donato Carrisi lui-même et je l’ai trouvée très bien, plus concis et plus simple à appréhender. Bref, j’aurais pu me passer de la lecture que j’ai trouvé parfois un peu lente à démarrer !
Le brio de l’auteur réside non pas dans le tumulte des péripéties et des twists mais sur la façon originale de développer une histoire qui restera assurément dans mon esprit pendant longtemps !