Deuxième enquête d'Harry Bosch, "La glace noire" jouit d'une ambiance très "breaking-badesque", si je peux me permettre ce terme, vu que le roman est antérieur de presque 15 ans à la série, m'enfin entre le mexique, une drogue de couleur particulière, des barons de drogue, tout cela transpire son Heiseinberg.
C'est le côté agréable du roman.
Le côté désagréable, c'est que Connelly nous prend pour des stupides, car tout, je dis bien tout, putain, est expliqué, pas d’ambiguïté, d'ombres, de non-dits qui font pourtant tout le charme du polar, (ça et comment se débarrasser d'un corps, en cas de petite amie infidèle, mais je digresse bien sur ha ha ha).
Là, on sent par trop la construction, le récit ficelé avec talent, mais un rien froid et calculé pour atteindre le niveau baroque des grandes œuvres noires.