La guerre c'est nippon ni mauvais (je sais, j'ai déjà fait la vanne dans une autre critique!)
Quand on s'emmerde à la plage, on prend un bon bouquin avec soi ! C'est ce que j'ai fait hier : j'ai importé la guerre sino-japonaise sur les rivages roussillonnais. Merci Monsieur Londres pour ce récit vivant, imagé, drôle et émouvant, de la prise de Shanghai par l'armée nippone. L'affaire s'est jouée en janvier-mars 1932 et Albert Londres, notre Tintin national (c'est le modèle d'Hergé !), était sur place pour faire vivre le siège et la prise de la ville aux lecteurs français de son journal.
Comme d'habitude, le grand reporter n'hésite pas à prendre un ton badin, pour raconter l'horreur des combats, mais aussi l'absurdité d'une guerre entre deux peuples aux moeurs et au comportement militaire souvent incompréhensibles pour un observateur occidental.
Merci encore Monsieur Londres