C’est dans la maison de feues ses grands-parents que Jo, sa mère et son frère vont se confiner pendant que sur le monde se répand l’épidémie de covid (sans toutefois la nommer). Mais des phénomènes étranges vont rapidement avoir lieu : une peluche disparaît, un animal est retrouvé tué, des bruits étranges inexpliqués… Jo va donc essayer de comprendre ce que renferme cette maison.
Si le synopsis de base est séduisant, le rythme de l’ouvrage est incroyablement lent. L’enquête de Jo et les événements inexpliqués se conjuguent en effet avec des moments où la jeune adolescente fait du sport, joue avec son petit frère, lit ou écrit… Et c’est un des points alourdissant le récit. Si l’écriture est plutôt fluide et simple, le récit n’avance que très peu et il faut véritablement attendre la 150e page pour que tout bascule (en sachant que l’ouvrage fait 180 pages). Avant cela, il ne se passe finalement pas grand-chose.
D’un autre côté, le personnage de Jo n’est hélas que peu réaliste et on a du mal à croire à cette adolescente de 16 ans, alors que les deux autres personnages secondaires – la mère et le petit frère – sont bien plus intéressants à suivre.
En bref, malgré un retournement de situation final intéressant avec une thématique (l’inceste et ses dégâts sur une personne, voire une famille) très peu traitée, le roman passe à côté de son but selon moi.
4/10 éliminé
Quentin