J'étais très tentée par le sujet : pourquoi Freud, génie de son temps et décortiqueur de l'âme , a-t-il choisi pour l'accompagner en exil son médecin et la famille de celui-ci, son chien, ses bonnes, plutôt que de permettre à ses sœurs de quitter à temps le pays ? Voilà une décision bien étrange. D'autant plus qu'il entretenait des relations étroites et régulières avec ses sœurs. Le roman ne se risque pas à nous fournir des explications possibles à ce geste - à ce refus plutôt, car les sœurs lui demandent explicitement de les emmener . L'auteur se penche plutôt sur l'histoire de cette famille, et d'une des sœurs en particulier qui, enfant, entretenait avec son frère aîné et adoré une relation très proche. Nous croisons sur son chemin, outre le Grand Freud, Gustav Klimt et sa sœur.
Le récit n'est pas exempt de répétitions et de longueurs, notamment sur les malades mentaux et leur traitement à l'époque. Et il nous donne une image du grand homme, Siggy d'or vénéré par sa mère, une image peu sympathique : conservateur, ambitieux, mégalo, égoïste, anti-féministe et autoritaire. Mais aussi ......pour le reste il faut lire le livre ;-)
Décevant, mais pas sans intérêt