Comme toujours chez Masterton, ou dans la ribambelle de romans d'horreur écrits à la chaine pendant le boom du genre Epouvante mi-70's jusqu'au 80's, l'histoire peut se résumer à :
"This shit escalated quickly"
Comprendre : A partir d'un point de départ ridiculement énorme, Masterton goupille un enchainement d'évènements fous, liés par un fond de mythologie horrifique (ici amérindienne) pour terminer dans une apothéose de feu et de sang qui, dépendamment du lecteur, pourra amuser ou agacer, mais qui en aucun cas ne pourra être prise au sérieux.
Le roman est très court et Masterton ne perd pas de temps à soigner ses personnages, encore moins son seul personnage féminin (ce n'est pas le genre de la maison) mais enchaine les moments d'horreur avec son savoir faire coutumier. Et si "Maison de chair" n'est pas son meilleur, il reste tout de même assez efficace pour justifier une lecture simple et rapide.